USA : l’empire immobile
Presque 40 ans après avoir posé le pied pour la première fois aux Amériques je viens d’y entreprendre un voyage virtuel en guise de préparation d’un retour réel.
J’étais parti pour y travailler deux ans, donc rien à voir avec un voyage touristique ordinaire.
De cette plongée virtuelle j’en ai ramené un texte sur l’immobilité du pays que je vais pourvoir confronter avec la réalité. Tout en le rédigeant je me suis souvenu qu’objectivement un empire ne pouvait que tendre vers l’immobilité structurelle. Pourquoi ne ferait-il pas confiance aux conditions qui lui permirent d’accéder au statut d’empire ?
Par définition les forces dominantes d’un empire ne cherchent qu’à se continuer sauf que quand cet empire est celui du capitalisme triomphant, il est celui du « tout change pour que rien ne change ».
Repeindre la façade en permanence, pour sauver les fondations !
Et en retour se demander ce que pourrait dire un Etasunien ayant travaillé en France voici 40 ans et y entreprenant un retour aujourd’hui. Quelle part de l’immobilité en France ? Quelle part de bouleversement ?
Jean-Paul Damaggio