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Vie de La Brochure
7 décembre 2014

Lavalin achète Toulouse-Blagnac

 

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Le 19-11-2014 Radio Canada nous informe au sujet de la société Lavalin qui vient d'acheter l'aéroport de Toulouse-Blagnac avec l'aide d'un groupe chinois. Pour e oment je me contente de faire suivre cet article et celui de la Presse, journal qu'on ne peut pas qualifier de révolutionnaire et qui présente en octobre 2014 (pendant les négociations en France) comment en Afrique on a refusé, par refus de la corruption chère à cette multinationale un énorme marché. Dans ce cas là c'était en alliance avec des Coréens ! JPD

Article Radio Canada

L'ex-vice-président construction de SNC-Lavalin Riadh Ben Aïssa sera en remis en liberté contre une caution de 250 000 $. Il devra aussi porter un bracelet électronique et demeurer à l'intérieur d'une certaine zone à être définie par la Cour. Un garde de sécurité l'accompagnera, à ses frais, si jamais il doit en sortir. L'ancien employé de la firme d'ingénierie montréalaise doit répondre à 16 chefs d'accusation, dont fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement et fabrication de faux en lien avec le dossier du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). L'enquête préliminaire est prévue pour mars 2015, et son procès pourrait ne pas commencer avant 2017.

Riadh Ben Aïssa aurait facilité le versement d'une somme de 22,5 millions de dollars qui aurait permis à SNC-Lavalin de remporter le contrat visant la construction de ce nouveau centre hospitalier de 1,3 milliard de dollars. Des accusations avaient été déposées contre lui relativement à ce dossier en février 2013.L'ex-président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, et d'autres ex-vice-présidents ont également été arrêtés par l'UPAC dans le cadre du projet Lauréat.Toujours détenu au Panama, l'ex-directeur général du CUSM, Arthur Porter, conteste son extradition vers le Canada, alors que sa femme, Pamela, est toujours en attente de son procès à Montréal.Ben Aïssa était détenu en Suisse depuis 2012 sous des soupçons de versement de pots-de-vin par SNC-Lavalin pour obtenir des milliards de dollars de contrats, ainsi que de généreuses commissions, en Libye sous le régime Kadhafi. Il a été extradé par la justice suisse à la mi-octobre et remis entre les mains de la Sûreté du Québec.

 La Presse JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ

Ce serait le plus gros complexe hydroélectrique du monde. Deux fois celui des Trois Gorges, en Chine, pourtant déjà colossal. À terme, le projet du Grand Inga, en République démocratique du Congo, devrait produire 39 000 mégawatts d'électricité. Une poignée de multinationales était sur les rangs pour obtenir le contrat de construction de la première phase, dont SNC-Lavalin, mais La Presse a appris que le projet lui a glissé entre les mains à cause des accusations de corruption à son endroit.

Le consortium formé par SNC-Lavalin et les coréennes Daewoo et Posco était l'un des trois qui avaient été préqualifiés pour soumettre des propositions. Des représentants de ce consortium ont même participé à une rencontre technique de trois jours à la fin de juillet à Kinshasa, la capitale congolaise.

Or, SNC a dû se désister depuis parce qu'elle figure sur la liste noire de la Banque mondiale, qui finance le projet. L'entreprise montréalaise a décliné notre demande d'entrevue et refusé de répondre aux questions de La Presse. «Étant donné que nous ne sommes plus impliqués dans ce projet, nous ne commenterons pas», a déclaré hier la porte-parole, Élaine Arsenault.

Il n'a pas été possible de savoir précisément quelle filiale de la multinationale faisait partie du consortium, ni les ressources et les investissements qui ont été consacrés en vain au développement du projet.

En avril 2013, la Banque mondiale avait radié pour 10 ans SNC-Lavalin inc., à la suite d'un scandale de corruption entourant la construction financée par l'organisation d'un pont au Bangladesh et d'une «faute professionnelle» relativement à un projet d'électrification rurale au Cambodge.

Le communiqué de la Banque mondiale précisait que les filiales de l'entreprise montréalaise faisaient «l'objet de mesures de non-exclusion conditionnelle», mais qu'elles s'exposaient «à une radiation si elles ne se [conformaient] pas aux clauses de l'accord».

Jointe par La Presse, la Banque mondiale n'a pas été en mesure de répondre à nos questions avant la mise sous presse.

Première pelletée de terre dans un an

La première phase du projet du Grand Inga, baptisée Inga III Basse Chute, «consiste à dériver une partie du fleuve Congo vers un de ses affluents, la rivière Bundi, et à construire un barrage dans la vallée de la Bundi, ainsi qu'une centrale hydroélectrique et des lignes de transport», peut-on lire sur le site internet de la Banque mondiale, qui finance le projet évalué à quelque 13,5 milliards de dollars.

La puissance installée de ce nouvel ouvrage, qui sera construit en partenariat public-privé à proximité des centrales Inga I et Inga II, devrait être de 4800 mégawatts, soit trois fois la puissance combinée des quatre centrales en construction et projetées sur la rivière Romaine.

Inga III devrait fournir un accès à l'électricité à 7 millions d'habitants de la région métropolitaine de Kinshasa, dans un pays où seulement une personne sur dix est branchée au réseau électrique. L'Afrique du Sud s'est par ailleurs engagée à acheter 2500 mégawatts, assurant ainsi la rentabilité du projet, dont le coût de production est estimé à 0,03$/kWh, en faisant l'une des sources d'énergie les moins coûteuses d'Afrique.

L'appel d'offres, lancé en septembre, donne six mois aux candidats pour soumettre leur proposition. Les autorités congolaises souhaitent que les travaux commencent dans un an, en octobre 2015, et que la production d'électricité commence en 2020.

Inga III est certes un barrage d'envergure, mais il ne constitue qu'une petite partie du pharaonique projet du Grand Inga. Les plans ne sont pas encore complètement définis, mais le chantier devrait s'étirer sur les 50 prochaines années.

Le plus gros barrage du monde : le Grand Inga

Le barrage du Grand Inga produirait à lui seul plus d'électricité que toutes les installations d'Hydro-Québec réunies. La soixantaine de centrales hydroélectriques et la vingtaine de centrales thermiques de la société d'État représentent une puissance installée de 36 000 MW, tandis que le potentiel du Grand Inga est évalué à 39 000 MW. Même le barrage chinois des Trois-Gorges, le plus important du monde avec ses 18 000 MW de puissance installée, serait déclassé.

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