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Vie de La Brochure
4 février 2015

Fatum, Ernest Foisssac, médecin des pauvres

fatum

 

 J’achève la lecture du roman d’Ernest Foissac qui se présente sous la forme du journal de Paul Davaire.

Publié par les Editions G. Crès et Compagnie en 1921, il a été évoqué comme pouvant obtenir le Prix Goncourt.

Ernest Foissac est alors âgé et on l’image dans le roman sous le nom du docteur Lucien Vivrières amoureux de la sœur de Paul Davaire, Henriette.

 Le roman se déroule non à Moissac mais plutôt du côté de Moncuq, commune de naissance de l’écrivain. Une  histoire très noire dont on se demande au fil des nombreuses péripéties si un rayon de soleil va finir par l’éclairer. Mais le drame n’engendre que le drame, et la tragédie ne provoque que tragédies !

 Un double fil conducteur traverse le livre :

1 ) Comment découvrir la source de tant de drames.

2 ) L’hérédité ne serait-elle pas la source de tant de drames ?

 Ces deux fils s’enchevêtrent, Lucien tentant de jouer sur les deux tableaux le rôle clef en rappelant que l’hérédité n’est qu’un élément de la vie et ne le prouvant en rendant heureuse Henriette destinée pourtant au malheur.

 Autour des deux familles nous découvrons un vaste univers avec l’obsédé des grottes, l’obsédé du jeu, l’obsédé de l’argent et un notaire honnête.

 Ce livre qui a eu plusieurs Editions est écrit d’un style alerte et avec des descriptions magnifiques. Livre sur les caractères psychologiques, sur l’amour, sur la vie, sur les secrets de la vie, sur le voyage, il a en couverture cette phrase :

« Sol per mia colpa qui la morte impera. »

C’est le titre du chapitre 13 et ce titre pose la question des liens entre Foissac et l’Amérique latine, l’Espagne et l’Italie. Il s’agit d’un dialecte de Gênes je suppose car elle est inscrite sur une statue dans le cimetière de cette ville italienne..

 Foissac a d’abord publié chez Lemerre puis aux Editions Georges Crès on y trouve une traduction de Vittorio Alfieri ce qui représente un effort non négligeable.

 Dans Fatum le Brésil joue un rôle central (du moins ne Brésilienne) puis l’Espagne. Paul et sa famille ont d’ailleurs une servante Benita à l’histoire espagnole (pays basque) qui rejoint l’histoire de ses patrons.

Jean-Paul Damaggio

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