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Vie de La Brochure
27 mars 2015

Françoise Hardy et Vazquez Montalban

Le 14 mars à l'émission de Philippe Meyer, la prochaine fois je vous chanterai, j'entends tout d'un coup une voix dont je soupçonne que c'est celle de Françoise Hardy. La chanson n'est pas très connue mais la voix ne peut pas tromper. L'émission s'est terminée comme toujours par deux version d'une même chanson, un texte de Victor Hugo mis en musique par Colette Magny qui s'intitule Les Tuileries. Chantée par Colette Magny puis par Vincent Absil.

Mais j'ai gardé en tête cette chanson de Françoise Hardy. Je n'ai jamais été un fan de la chanteuse mais je sais que Vazquez Montalban, oui. Et à écouter cette voix cristalline, venue d'on ne sait où, cette musique, cette ambiance paisible, j'ai imaginé devant moi Vazquez Montalban en admiration dface à ce tableau. Ceci étant il s'agit de Françoise Hardy version 1973 et l'écrivain barcelonais avait d'autres chats à fouetter. La chanteuse qu'il adorait, à qui il a consacré un poème, c'est plutôt celle des débuts, celle d'une mélancolie affichée. J-P Damaggio

  «Message Personnel »

 Au bout du téléphone, il y a votre voix

Et il y a des mots que je ne dirai pas.

Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire

Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres.

Je voudrais vous les dire et je voudrais les vivre

Je ne le ferai pas, je veux, je ne peux pas.

Je suis seule à crever et je sais où vous êtes.

J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître.

Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien.

Je voudrais arriver, je reste, je me déteste.

Je n'arriverai pas, je veux, je ne peux pas.

Je devrais vous parler, je devrais arriver ou je devrais dormir.

J'ai peur que tu sois sourd, j'ai peur que tu sois lâche.

J'ai peur d'être indiscrète, je ne peux pas vous dire que je t'aime.

 

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne crois pas que tes souvenirs me gênent

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine, viens me retrouver.

Si tu crois un jour que tu m'aimes et si ce jour-là, tu as de la peine

À trouver où tous ces chemins te mènent, viens me retrouver.

 

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie s'installe en toi, pense à moi, pense à moi.

 

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes

Ne le considère pas comme un problème

Et cours, cours jusqu'à perdre haleine, viens me retrouver.

Si tu crois un jour que tu m'aimes, n'attends pas un jour, pas une semaine

Car tu ne sais pas où la vie t'emmène, viens me retrouver.

 

Si le dégoût de la vie vient en toi

Si la paresse de la vie s'installe en toi, pense à moi, pense à moi.

 

Mais si tu...

 

 Le poème de Vazquez Montalban

El poema así como se publicó :

Françoise Hardy

Coches aparcados,

la noche colgadas de las fachadas, cantan

como licenciados en ciencias

'        exactas

Los beatles, aristas, geométricos

suspiros, cabalgan en un listin

         telefónico

 los autodidactas, en las barras

de hielo el zumbido de le Gaggia

tetas e ingles kilométricas

ha estallado

en algún lugar la guerra, dicen

de desinfección, pero canta '''

        Françoise

La canción de una pequeña pequeño

burguesa, la poca heroica alegría

de un regreso a casa la lampe

qui s’éteint, le dernier bonheur

           es algo

que pertenece al ritmo del peatón,

penúlimos minutos, algún lamento,

paraísos perdidos, mujeres rubias

o un paisaje, el mar, sin duda el mar

verdimalva de Port Llegat

 

ya estaba

en la misma canción la imposible

penumbra, el imposible rincón

            del noctámbulo

Cosechero de faros apagados y sombreros

de copa o fieltro errantes

autor del célebre

twist

         la noche complica la soledad.

 

La chanson de référence dans la poésie (1963)

c'est le souffle de la mer

et la plage qui attend

c'est l'oiseau qui a chanté

sur la branche du figuier

le premier chagrin du jour

c'est la porte qui se ferme

la voiture qui s'en va

le silence qui s'installe

mais bien vite tu reviens

et ma vie reprend son cours

le dernier bonheur du jour

c'est la lampe qui s'éteint

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Commentaires
L
La chanson de Françoise Hardy passée dans l'émission de Philippe Meyer samedi dernier est "Ma jeunesse fout le camp", chanson de 1967.<br /> <br /> Lalaïta <br /> <br /> <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=O9RPGJxAlQ0<br /> <br /> <br /> <br /> Ma jeunesse fout l'camp<br /> <br /> Tout au long d'un poème<br /> <br /> Et d'une rime à l'autre<br /> <br /> Elle va bras ballants<br /> <br /> Ma jeunesse fout l'camp<br /> <br /> A la morte fontaine<br /> <br /> Et les coupeurs d'osier<br /> <br /> Moissonnent mes vingt ans<br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois<br /> <br /> La chanson du poète<br /> <br /> Le refrain de deux sous<br /> <br /> Les vers de mirliton<br /> <br /> Qu'on chantait en rêvant<br /> <br /> Aux garçons de la fête<br /> <br /> J'en oublie jusqu'au nom<br /> <br /> J'en oublie jusqu'au nom<br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois<br /> <br /> Chercher la violette<br /> <br /> La pluie tombe aujourd'hui<br /> <br /> Qui efface nos pas<br /> <br /> Les enfants ont pourtant<br /> <br /> Des chansons plein la tête<br /> <br /> Mais je ne les sais pas<br /> <br /> Mais je ne les sais pas<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ma jeunesse fout l'camp<br /> <br /> Sur un air de guitare<br /> <br /> Elle sort de moi même<br /> <br /> En silence à pas lents<br /> <br /> Ma jeunesse fout l'camp<br /> <br /> Elle a rompu l'amarre<br /> <br /> Elle a dans ses cheveux<br /> <br /> Les fleurs de mes vingt ans<br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois<br /> <br /> Voici venir l'automne<br /> <br /> J'attendrai le printemps<br /> <br /> En effeuillant l'ennui<br /> <br /> Il ne reviendra plus<br /> <br /> Et si mon cœur frissonne<br /> <br /> C'est que descend la nuit<br /> <br /> C'est que descend la nuit<br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois<br /> <br /> Nous n'irons plus ensemble<br /> <br /> Ma jeunesse fout l'camp<br /> <br /> Au rythme de tes pas<br /> <br /> Si tu savais pourtant<br /> <br /> Comme elle te ressemble<br /> <br /> Mais tu ne le sais pas<br /> <br /> Mais tu ne le sais pas
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