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Vie de La Brochure
9 juin 2015

Baylet en pointe pour les Régionales

 

Le bras de fer PRG/PS continue sur la Région Grand Sud. Et l'heure des choix approche puisque le 15 juin Carole Delga doit donner le point de départ de la campagne pour le PS en quittant le gouvernement. Sylvia Pinel va-t-elle quitter le gouvernement pour la campagne PRG ? Après les menaces du 8 juin, La Dépêche qui mène la danse publie le 9 la position conciliatrice de Malvy qui n'ose cependant pas dire qui il préfère, comme tête de liste ! Et Baylet se fait même porteur de projets plus audacieux que ceux du PS ! Combien de batteries pour chacun ? Que disent les sondages ? Pas de pronostics possibles. Jean-Paul Damaggio

 

La Dépêche 8 juin

Depuis Gruissan, le fief de Didier Codorniou, les cadres de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées du Parti radical de gauche (PRG) ont lancé un avertissement clair net et précis aux «partenaires historiques» du PS. Sans accord politique rapidement, le PRG sera de la bataille aux régionales.

C'est pourquoi les radicaux se sont mis en ordre de bataille pour les régionales, hier depuis la maison de citoyenneté de Gruissan (Aude), lors d'une convention des élus et des responsables des treize fédérations de la future grande région Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées, en présence de leur président national Jean-Michel Baylet et de la ministre du Logement Sylvia Pinel.

Dans l'attente d'une réponse du PS

Les quarante délégués rassemblés ont parlé d'une seule voix pour énoncer une franche détermination à défendre le projet radical. Ils ont décidé à l'unanimité, sauf accord éventuel avec le parti socialiste dans un délai rapide, de présenter des listes autonomes lors des prochaines élections régionales.

«Alors que j'ai écrit au Premier secrétaire du parti socialiste au mois de février, nous sommes toujours dans l'attente d'une réponse. Puisque, je le rappelle, les négociations se déroulent au plan national. Une réunion a eu lieu au mois de mai. J'ai envie de dire que c'était une réunion pour rire. Rien ne s'est passé depuis», fait observer Jean-Michel Baylet. «Nous sommes dans le flou le plus total. Nous avons pourtant des choses à dire sur le développement de cette région, sur la manière de l'organiser administrativement, politiquement, sur les projets. Au PS je n'ai rien entendu de tout cela», a ajouté le président du PRG au sortir de ce conclave de près de trois heures.

Une revendication qui n'est pas «illogique»

Les élus radicaux attendent une réponse rapide. En attendant, ils ont décidé de mettre d'ores et déjà en place des groupes de travail associant largement la société civile et les acteurs socio-économiques afin d'élaborer des propositions innovantes, un programme ambitieux au service des habitants et du territoire.

«Ce qui m'a frappé lors de cette réunion, c'est l'unanimité des points de vue, la volonté que nous avons tous affichée de vouloir défendre de manière autonome nos valeurs et notre projet», a expliqué Jocelyne Pezet-Romieu élue régionale sortante du Gard.

Précisément, dans ce département, le PS a déjà pris les devants et organisé sa liste départementale avec à sa tête Damien Alary, le président PS de la région Languedoc-Roussillon et colistier de Carole Delga, mais dans un contexte départemental de divisions internes.

«Si des discussions sérieuses ne s'ouvraient pas pour essayer de trouver une solution, nous partirions en liste autonome derrière Sylvia Pinel et Didier Codorniou. Nous avons les moyens de le faire dans cette région où nous sommes fortement implantés. Et, si le parti socialiste s'imagine que dans les treize régions françaises, les radicaux sont des supplétifs qui donneront leur voix sans exercer de responsabilité, il se trompe. Cela ne marchera pas comme ça. La balle est aujourd'hui dans leur camp», a encore insisté Jean Michel Baylet estimant qu'il n'était pas illogique au regard de l'histoire que le PRG puisse revendiquer la tête de liste sur cette région Languedoc-Roussillon Midi Pyrénées.

Christian Goutorbe

 

La Dépêche 9 juin

Dans un communiqué publié hier, Martin Malvy appelle au rassemblement de la gauche en vue des élections régionales, notamment face à la droite et l'extrême droite.

«Depuis des semaines, j'entends des intentions ou des éventualités de candidatures. Il est normal que les formations politiques s'interrogent, revendiquent leur place dans les équipes et leur participation dans la construction du projet régional. Ce doit être notre règle que de chercher avec toutes les conditions du rassemblement. A commencer par celles qui sont le plus proche de nous. Je pense évidemment au Parti Radical de Gauche. C'est notre histoire. Je pense aussi aux verts et au Front de Gauche qui sont notre majorité pour une politique régionale. Mais pour tous, le sentiment de responsabilité doit être plus fort que la tentation de division. Jamais les socialistes n'ont refusé l'ouverture à leurs partenaires. Carole Delga, en tête qui a toujours souhaité ce dialogue» écrit Martin Malvy. Et d'ajouter : «J'en appelle à ce rassemblement, c'est-à-dire au dépassement, au nom de l'efficacité politique et des amitiés nouées dans la diversité d'un combat politique commun et d'une vision partagée du développement et des solidarités régionales».

 

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