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Vie de La Brochure
29 juillet 2015

Mariage PS-PRG : c'est fait

Ce mariage était inévitable mais J-M Baylet aime faire monter les enchères comme ce fut la cas il y a quelques mois quand il menaçait de quitter le gouvernement. La Dépêche qui commence à détailler l'accord évite de rappeler qu'au départ le PRG avait demandé la tête de liste. Avec trois têtes de listes départementaux. La seule surprise vient de l'Hérault : avec un PRG tête de liste Philippe Saurel peut se frotter les mains. Philippe Saurel qui arpente pour le moment Midi-Pyrénées en quête des meilleurs têtes de listes départementales possibles. Il annonce que la liste des personnes en question devrait être prête fin août. Je donne l'article du Monde qui éclaire sur les données nationales de l'accord : " Le parti aura au moins un élu dans toutes les régions même en cas de défaite." ! Totalement sidérant !

Baylet : « Quand un parti est puissant comme le PS, il a parfois tendance à abuser de sa force. » C'est sa phrase classique mais la puissance du PRG où est-elle ? Et quand le PR est "puissant" comme en Tarn-et-Garonne il abuse tellement de s force qu'il y laisse des plumes ! J-P Damaggio

 La Dépêche

Le PS et le PRG ont trouvé un accord national pour les élections régionales qui auront lieu en décembre 2015. Cet accord doit être validé ce soir par le bureau national du PS et mardi 28 juillet après-midi par le bureau politique du PRG.

Il implique une liste commune aux deux partis pour les prochaines élections régionales, notamment dans la future grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Rousillon. "Enfin nous y sommes arrivés", s’est réjoui Jean-Michel Baylet le président du PRG lors de l’annonce de cet accord. Une base programmatique sera lancée dans chaque région.

Concrètement, la liste PS/PRG sera conduite par un "quatuor" composé à parts égales de personnalités des deux partis : Carole Delga (PS), députée de la Haute-Garonne, Sylvia Pinel (PRG), ministre du Logement, Damien Alary (PS), actuel président de la région Languedoc-Roussillon, et Didier Codorniou (PRG), vice-président de cette même région et maire de Gruissan. Par ailleurs, l’accord réserve les têtes de liste aux socialistes dans dix départements, et aux radicaux de gauche dans trois (Hautes-Pyrénées, Tarn-et-Garonne, Hérault). En cas de succès de la liste PS/PRG, Carole Delga deviendrait présidente de la nouvelle région, Sylvia Pinel première vice-présidente, et Damien Alary président délégué. Mercredi, une conférence de presse du "quatuor" qui se tiendra à Montpellier doit préciser les ambitions régionales des deux partenaires. LA RÉDACTION

 

PS et PRG unis pour les régionales

Le Monde.fr | 27.07.2015 à 17h55 • Mis à jour le 27.07.2015 à 17h56 |Par Nicolas Chapuis

Après des jours de tractation, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche (PRG) ont annoncé lundi 27 juillet avoir conclu un accord national pour les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. « L’accord entre le PS et le PRG n’est pas toujours spontanément naturel, mais il est toujours indispensable », a expliqué Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, à Solférino.

Le PRG a obtenu un certain nombre de garanties électorales. Le parti aura au moins un élu dans toutes les régions même en cas de défaite. En cas de victoire, les radicaux auront au moins deux élus et une vice-présidence. En outre, ils obtiennent 5 têtes de liste départementales.

Les négociations, menées par Christophe Borgel côté PS et Guillaume Lacroix pour les radicaux, s’étaient tendues la semaine dernière lorsque M. Baylet avait tweeté que la direction du PRG avait refusé l’accord avec le PS. « Le compte n’y était pas à ce moment-là », a-t-il expliqué, tout en consultant d’un air détaché son téléphone. Avant de lâcher une petite phrase à destination de M. Cambadélis :« Quand un parti est puissant comme le PS, il a parfois tendance à abuser de sa force. » Sourire jaune en réponse du côté socialiste.

« Monter dans le Titanic »

Le patron du PS avait estimé auparavant que l’accord avec le PRG devait être un préalable au rassemblement de la gauche dès le premier tour, notamment avec Europe Écologie les Verts dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Paca :« C’est un appel du pied pour qu’on se retrouve. » Mais les négociations sont au point mort. Le responsable écologiste des élections, David Cormand, a rejeté cette hypothèse, expliquant ne pas vouloir « monter dans le Titanic »« Ce sont des mots malheureux, parce que de toute façon il y aura un rassemblement au deuxième tour », a regretté M. Cambadélis.

Seule région à ne pas avoir été évoquée dans les négociations, le cas de la Corse reste encore à trancher. Les radicaux sont très divisés sur l’île, et les socialistes historiquement assez faibles. M. Baylet qui est en guerre ouverte avec le patron des radicaux locaux, Paul Giacobbi, n’a pas voulu s’étendre, résumant la situation d’une sentence laconique : « Vous savez, la Corse c’est toujours très particulier… »

 

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