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Vie de La Brochure
6 octobre 2015

6 octobre 2015 : un jour ordinaire

plafond-tombe-mycenienne-pres-de-Tirynthe

 

Aujourd’hui direction Montauban où je ne vais jamais pour une seule chose. Marie-France a son cours d’espagnol et j’en profite pour passer une heure aux Archives départementales. Je décide d’y consulter le journal que Jules Momméja tenait au quotidien pendant la guerre 14-18 afin de compléter une conférence prévue sur cet érudit à Moissac le 23 octobre. J’ai souvent essayé de tenir un journal mais, seulement pendant trois étés, en 1991-92-93, j’ai écrit cent jours durant. Momméja par contre a très longtemps usé de cet exercice que la guerre a rendu méthodique.

Surprise, j’avais consulté la version papier et cette fois je dois passer par le microfilm. C’est la première fois qu’aux archives j’utilise cet outil. La machine met un peu de distance avec l’écriture manuscrite mais l’impression des feuilles papiers donne vie au récit autobiographique d’un homme bouleversé.

A 11 h 30 avec Marie-France nous allons acheter des cordes de guitare puis à 12 h nous nous alimentons d’un sandwich car le reste de l’emploi du temps continue d’être chargé.

En effet à 12 h 30 je retrouve un restaurant où, dans la cave, j’ai si souvent participé à un atelier de  lecture voici des années. Comment s’appelait le restaurant ? Je ne sais plus mais je me souviens du propriétaire : Alain Delhom. Pourquoi aller au restaurant après un repas ? Car la liste EELV-FdG- POC et d’autres tiennent une conférence de presse. Peut-être demain, si l’envie m’en prend, vais-je donner quelques éléments de la demi-heure que j’ai passé à écouter les dirigeants de la liste et la tête de liste du Tarn-et-Garonne.

J’ai dû partir avant la fin : avec Marie-France nous étions attendus à Toulouse à 14 h.

Là aussi je groupe les activités en commençant par le dépôt de fichiers chez l’imprimeur avant de terminer par la dernière visite.

Si bien qu’à 17 h je suis à la maison pour écrire ces quelques lignes.

A commencer par la lecture d’un journal, j’ai eu envie de passer à l’écriture d’une journée ! Une écriture bien neutre par rapport à celle de Momméja, pleine d’émotions. Il utilise lui aussi le souvenir croisant son présent, mais ne se limite pas à une mention : « j’ai participé à un atelier de lecture ». Le 16 août 1914 par exemple, un grand vent lui rappelle un autre grand vent qu’il date du jour où il apprit la défaite de Sedan alors qu’il était à Bruniquel, au bord de l’Aveyron où il faisait des découvertes si décisives pour lui.

Son journal n’est pas une gestion du temps qui passe mais la construction d’un regard sur le monde.

J'eai eu le rtemps d'aller vérifier que les quelques choux du jardins sont envahies de chenilles.

Jean-Paul Damaggio

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