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Vie de La Brochure
12 juillet 2016

Equateur : les Transports

Comme partout en Amérique latine, le  moyen de transport essentiel s'appelle le bus. Malgré le développement de la voiture individuelle, le bus conserve la vedette à partir du moment où le train est devenu inexistant.

Comme nous voyageons par nous-mêmes, le bus que je mentionne n'est pas celui du voyage organisé mais le bus ordinaire des habitants ordinaires.

Pourquoi faut-il 10 h pour faire 400 km ?

Car les routes sont mauvaises ? pas du tout, même le réseau secondaire est de bonne qualité.

Car les bus sont mauvais ? pas du tout, sauf les bus de ville.

En fait cette vitesse très faible tient au fait que les bus s'arrêtent sans cesse, pour laisser descendre ou monter des voyageurs. Le premier critère du bus est le service aux voyageurs. Ainsi à l'heure de la sortie des écoles, tout d'un coup le bus se remplit de jeunes qui vont d'un village à un autre. Aussi l'essentiel pour obtenir un confort minimum est de prendre le bus à son point de départ car dans ce cas il y a des places ou de pouvoir acheter le billet à un guichet car dans ce cas, souvent, la place est numérotée.

Le premier critère pour un bon circuit de bus c'est le terminal ou nous dirions : la gare routière. Quito s'est doté de deux gares routières nouvelles : une pour le sud et l'autre pour le nord. Et une gare routière pour la banlieue.

Otavalo, pourtant ville touristique a la gare routière la plus mauvaise de toutes.

Le plus souvent à la gare routière vous avez des bus à tout moment pour n'importe quelle direction. Nous n'avons jamais attendu un bus plus de dix minutes même au moment des correspondances.

 Le deuxième critère tient au chauffeur et à son aide. Dans un seul cas, quand nous avions les valises, nous avons eu un papier nous donnant le numéro de la valise installée dans le coffre pour mieux avoir l'assurance de la récupérer. Il arrive souvent que des bagages se perdent sans espoir de les retrouver.

 Le troisième critère est celui de la régularité : malgré le nombre de bus le plus souvent l'heure de départ et l'heure d'arrivée sont respectés.

 Pour les bus de ville que nous n'avons pris qu'à Quito ce n'est pas de la tarte. Beaucoup de monde mais pour un prix dérisoire. Dans les villes les véhicules sont très souvent source d'une pollution catastrophique.

 Après le bus, l'autre moyen de transport s'appelle le taxi. Nous avons pris le taxi un peu partout et le cas de Quito se distingue car il y a le compteur affiché et un bouton rouge s'il y a un problème. Nous avons même pris deux taxis pour remplacer un trajet en bus : un à Otavalo pour rejoindre l'aéroport de Quito, et l'autre aux Galapagos pour rejoindre l'aéroport.

Dans un pays où la voiture individuelle est très chère, les taxis ont un investissement colossal pour exercer leur métier. Souvent ils se plaignent de cet investissement. Celui avec lequel nous avons beaucoup parlé puisqu'il nous a transporté 1h et demi pour 55 dollars, nous a indiqué que la vente de son véhicule lui servirait à payer sa retraite. Pour un autre qui ne comptait pas ses heures, le taxi est comme une drogue : il a besoin de rouler sans cesse avec son véhicule. Une seule fois, le chauffeur a été une femme qui reconnaissait que pour se faire une place il lui a fallu se battre.

 Il existe aussi la camionnette que nous avons utilisée à Yachay.

J-P Damaggio

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