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Vie de La Brochure
19 octobre 2016

Séance du Conseil départemental 82

conseil départemental 82

Après une présentation de l’ordre du jour, où le président Astruc a développé sa philosophie qui peut se synthétiser par cette formule : « La prudence ne nuit jamais gravement », la discussion sur la Décision Modificative (DM) a été lancée. Je n’ai pu suivre que la première partie, mes obligations me poussant à quitter la séance à un moment crucial, l’affaire de la SEMATEG.

Auparavant les questions ont été votées à l’unanimité avec, comme elle en a la coutume, un développement de Mme Sardaing-Rodriguez sur le thème de son rapport : l’institut médico-éducatif et professionnel (IMEP) du Tarn-et-Garonne. Le Tarn-et-Garonne est le seul département à gérer un IMEP ce qui ne lui coûté rien puisqu’il y a des recettes venant des diverses institutions s’occupant du handicap d’enfants (il y a 10 places dans l’institut pour enfants autistes). Cette particularité vient du fait que le Conseil général du Tarn et Garonne en 1950 à échangé un bois de Saint-Porquier pour une parcelle dans la forêt des Landes à Mimizan afin d’y installer une colonie de vacances. Un échange un peu étrange dont j’ai pris connaissance voici seulement quelques mois grâce à la personne qui s’occupe de la Forêt de Montech et qui participa aimablement à une conférence à Castelsarrasin. Pour la colonie de vacances à la montagne c’était le château de Gudane aux Cabanes dans l’Ariège. Gamin j’ai fréquenté les deux lieux. Ensuite, en sortant de l’Ecole normale bien des Normaliens sont passés par Mimizan car cet établissement occupait alors 7 instituteurs. Aujourd’hui il y a tout de même 53 salariés. La Conseillère départementale n’a pas tari d’éloges sur le bon fonctionnement de cette institution.

Puis est venu le cas de la SEMATEG qui faisait débat depuis l’arrivée de la nouvelle majorité. Mme Barèges proposait depuis le départ, la mise en faillite d’une institution qui ne présentait plus de bilan depuis sept ans ! Pourquoi tant de dettes ? Tout en indiquant que le problème aurait dû être réglé plus tôt elle a reconnu les mérites du travail très sérieux de Monsieur Hébrard qui a fini par trouver une proposition de régie pour garder les services et les employés, en remplacement de la SEMATEG, ce qui revient cependant, pour le Conseil départemental à prendre en charge des dettes. Si une part de la dette est connue, il y a 430 000 euros que Mme Barèges a appelé « dette poubelle » vu son origine totalement indéterminée. Je n’ai pas pu écouter les défenseurs de l’ancienne gestion et leurs explications sur le sujet mais j’y reviendrais avec la publication des débats de la séance.

En effet la SEMATEG est une institution qui était très importante. Longtemps présidée par Jean Cambon, si je ne me trompe, elle apportait ses compétences aux communes. M. Hébrard qui a pris sa direction à titre gratuit a précisé M. Astruc - car ça ne devait pas être le cas auparavant - et mérite de ce fait une présentation plus globale.

Je reviendrai sur d'autres éléments plus tard. Pour le moment j'indique déjà un article sur le blog LGV : ICI.

Jean-Paul Damaggio

 

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