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Vie de La Brochure
30 novembre 2016

Présidentielles et Législatives

Deux élections en une qui se ressemblent beaucoup, surtout depuis que Jospin a décidé de mettre les législatives à la suite des présidentielles, et qui pourtant ne sont pas identiques.

Aux présidentielles il faut 500 signatures pour être candidat.

Aux législatives, deux personnes suffisent.

Donc il y a toujours plus de candidats aux législatives qu'aux présidentielles d'autant que le score des législatives décide du financement des partis pour ceux qui font plus de 2%, la barre ayant été relevé injustement par Jospin.

Rappelons qu'aux présidentielles après celles de 1974 où Le Pen a été candidat, la barre est passé de 100 à 500 ce qui a eu son effet attendu : Le Pen n'a pas pu être candidat en 1981.

Autre différence majeure : aux présidentielles le second tour se joue obligatoirement à deux alors qu'aux législatives ça peut aller jusqu'à quatre candidats mais là aussi une barre a été instituée pour éviter les triangulaires : plus de 12,5 % des inscrits, barre qui avait pour fonction d'éliminer le FN.

Le taux de participation décide donc des candidats au second tour, le nombre de candidats décidant du résultat.

Depuis la nouvelle configuration la présidentielle a décidé des législatives car le nom du président a bousté ses candidats. Mais il peut très bien ne plus en être de même vu les triangulaires.

Si la gauche a gagné en 1997 après la dissolution ce n'est pas elle qui a gagné mais le FN qui par les triangulaires a détruit les prévisions du camp Chirac.

Par ailleurs en 2012 il est aisé de vérifier que de la présidentielle aux législatives le Front de Gauche a perdu la moitié de ses voix alors que pour le PCF les législatives ont toujours été meilleures que la présidentielle. Cette perte a ensuite été masquée par l'importance de la vague rose qui au second tour a permis l'élection de députés communistes.

En 2017 comment savoir ce qui va se passer ?

Il y a beaucoup d'inconnus. Avec le choix de Fillon la droite a pris le risque d'une candidature Bayrou et dans tous les cas difficile de savoir ce que l'électorat centriste va faire aux législatives.

Avec le choix "France insoumise" difficile aussi de savoir les suites.

Et enfin, si l'électorat Le Pen est globalement le plus solide comment vont se faire les reports ?

Pour ma part, un président sans majorité n'est pas à exclure. Tous les pays d'Europe, quelque soit les modes de scrutin ont du mal à constituer des majorités vu l'éclatement des électorats. J-P Damaggio

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