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Vie de La Brochure
23 décembre 2016

Astruc-Barèges, le clash

Suite au compte-rendu de La Dépêche concernant la défaite de Brigitte Barèges au Conseil départemental voici le compte-rendu du Petit Journal en deux étapes.

1 ) Les discours de Barèges : Comme Baylet qui, pour ne pas être minoritaire avait laissé sa place de candidat au poste de président à Mme Nègre, Brigitte Barèges a préféré démissionner par avance. Et au nom de la politique elle réduit le problème à une querelle de personnes. Comme après les élections régionales de 2010, elle digère mal les défaites et sans nul doute se prépare à une revanche suite aux élections d'avril 2017. Ah ! si comme son frère ennemi Baylet, elle pouvait compenser sa défaite locale par un poste ministériel ! Bref son discours mérite d'entrer dans l'histoire à un moment où l'humanité vacille.

2 ) La réaction du Conseil départemental : Il ramène la question à sa juste place. Observons seulement, en passant, que les Radicaux se sont bien gardés, en solidarité avec BB de démissionner de leurs postes de membres de la commission permanente.

3 ) Pour la petite histoire je précise que Hébrard et Barèges appartiennent au même parti. Et avec la place centrale prise par Gérard Hébrard, Caussade accède pour la première fois depuis des décennies à une place stratégique au sein du Conseil départemental. J-P Damaggio

  La parole à Brigitte Barèges

Tout le monde dans cette enceinte revendique le fait de ne pas faire de politique. Pourtant, je crains que l'on assiste tout à l'heure à une mauvaise manœuvre politicienne destinée à protéger ce que de Tocqueville dénonce comme « de petits intérêts domestiques ». Véronique Riols a démissionné de la commission permanente. Soit ! Gageons que ce n'est pas pour y revenir et y briguer un poste de vice-présidente. Chère Véronique, Est-il si insupportable pour toi que Monique Ferrero, qui fut ton maire pendant deux mandats, soit vice-présidente ? Que lui reprochez-vous ? Son intérêt pour son canton ? Sa compétence ? Le privilège d'être jolie et d'aimer la culture ? De percevoir une petite indemnité supplémentaire à celle d'une simple conseillère départementale ? Si tel était vraiment le cas, ce que je ne peux pas croire, j'ai une autre solution à vous proposer. En effet, l'occasion m'est donnée aujourd'hui de ne plus participer personnellement à cet exécutif car cela n'a, pour moi, plus de sens. Vice-présidente depuis avril 2015, j'attends toujours les délégations «Finances» et «Personnel» qui m'avaient été promises et qui m'auraient permis de travailler efficacement au service de l'intérêt général bien compris de ce département. Force est de constater, 20 mois après, que cette majorité de 18, que j'avais conduite à l'époque, s'est rétrécie à 16 et fonctionne «de plus en plus étroitement» (de Tocqueville). Dès lors, je souhaiterais vous mettre à l'aise et vous enlever tout scrupule : ce poste de vice-présidente, je vous le rends puisque je ne l'occupe pas. Cela permettra peut-être d'apaiser des querelles inutiles. Je pense qu'à l'heure où des enfants tombent sous les bombes à Alep et que des Berlinois pleurent les victimes du fanatisme terroriste, ces petites mesquineries sont dérisoires. De grâce, essayez de garder un peu de hauteur à un moment où l'humanité vacille.

 Réaction du Conseil Départemental, Des modifications logiques et attendues

Mardi 20 décembre, pour la dernière fois de l'année, les Conseillers départementaux étaient réunis en assemblée plénière pour examiner deux rapports. Le premier était une conséquence de la mise en place de la loi NOTRe ; le Département n'étant plus compétent en matière économique, il doit se retirer du syndicat mixte d'aménagement et de gestion du marché-gare de Montauban. Les élus ont pris acte de ce rapport et ont donné délégation à la commission permanente pour définir les modalités de ce retrait.

L'autre rapport consistait en un remaniement fonctionnel de la commission permanente. Il s'agissait, au travers des procédures légales, d'adapter la composition de la commission et la répartition des postes de vice-présidents à la majorité en place depuis environ un an. En effet, au mois de novembre 2015, un nouveau groupe majoritaire «Mobilisés pour le Tarn-et-Garonne » avait été créé suite à la tentative de «putsch» mené par Brigitte Barèges pour faire tomber le Président Christian Astruc, avec l'aide contre-nature du groupe des Radicaux de gauche. A la suite de cette manœuvre, Mathieu Albugues, Brigitte Barèges et Monique Ferrero s'étaient retrouvés esseulés comme «non-inscrits» mais ces dernières avaient gardé leurs prérogatives, notamment leur titre de vice-présidente, comme si elles étaient encore dans la majorité. Au cours des douze derniers mois, le groupe majoritaire du Président Astruc a étudié les prises de position de chacun et il a fallu se rendre à l'évidence, Mmes Barèges et Ferrero s'inscrivaient dans une franche opposition. Un ajustement politique s'imposait donc pour mettre les choses en conformité avec les positions de chacun. Au terme d'une longue séance, émaillée de plusieurs interruptions règlementaires et de votes à bulletins secrets, la Conseil départemental s'est dotée d'une nouvelle commission permanente de 19 membres et de nouveaux vice-présidents, dont voici le détail dans l'ordre du tableau : Marie-José Mauriège ; Pierre Mardegan ; Jean-Michel Henryot ; Gérard Hébrard ; Jean-Philippe Bésiers ; Véronique Riols ; Colette Falaise ; Jérôme Beq ; Véronique Cabos.

Pour résumer ce qui s'est passé hier, c'est assez simple : Brigitte Barèges et Monique Ferrero ont perdu leur titre de vice-présidente et elles ont été remplacées par Gérard Hébrard et Véronique Riols ; Brigitte Barèges ne fait plus partie de la commission permanente et elle est remplacée par Gérard Hébrard.

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