L'élection en Equateur
Le vote est obligatoire sous peine d'une amende de 37 dollars. Le processus électoral s'est déroulé normalement et le parti au pouvoir a cru utile de jouer la carte de l'optimisme au moment des sondages sortie des urnes. Soulevant l'enthousiasme de ses partisans en annonçant leur victoire, ils reçurent une douche froide à la publication des premiers résultats réels. Ils attendirent un peu les déclarations de Rafael Correa et Lenín Moreno mais en vain.
Le second tour s'annonce difficile pour leur parti Alianza Pais d'autant que l'autre candidat de gauche, Paco Moncayo très déçu par ses résultats (7%) malgré un soutien de 33 organisations, a décidé de ne pas donner de consigne de vote.
L'adversaire de droite, comme en Argentine ou ailleurs aux Amériques, est un riche personnage, banquier de son métier, Guillermo Lasso (sur la photo) et il répète une histoire classique en Equateur : Guayaquil contre Quito. Avec 28% des voix il devance nettement la candidate du parti social-chrétien Cynthia Viteri qui obtient 16,32%. Cette claire avance lui donne une légitimité qui fait qu'aussitôt elle a appelé à voter pour le banquier au second tour.
Julien Assange a du souci à se faire car la première mesure de la droite sera de le chasser de l'ambassade d'Equateur. J-P Damaggio
P.S. Pour les élections législatives aucun résultat n'a été annoncé.