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Vie de La Brochure
14 juin 2017

Bientôt le PRG sans le G !

Le PRG est le premier parti à tirer les leçons du 11 juin : il continue officiellement les discours pour se réunifier avec le Parti radical (le point le plus difficile est celui du nom du président).Où en est le Parti Radical dit Valoisien ?

Le 25 avril 2002, sous la présidence de François Loos, le Parti Radical est l'un des partis fondateurs de l'UMP. Le contrat d'association entre le Parti et l'UMP est ratifié en octobre 2002. En novembre 2010, le Président Jean-Louis Borloo quitte le gouvernement. En janvier 2011, une résolution adoptée à l'unanimité par le Comité Exécutif convoque un Congrès extraordinaire en mai 2011. Ainsi, depuis mai 2011, le Parti Radical a fait le choix de l'indépendance à l'égard de l'UMP.

Forts de cette émancipation réussie, le Parti Radical a pu être le fer de lace d'une nouvelle force politique centrale, l'UDI rassemblant la droite républicaine et du centre, républicains sociaux et les progressistes qui se retrouvent dans les valeurs républicaines, écologistes et sociales. L'UDI a aujourd'hui un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale et au Sénat.

 Après la démission de Jean-Louis Borloo, en avril 2014, Laurent Hénart devient président du Parti radical par intérim. Candidat face à Rama Yade, il est élu président du parti le 22 juin 2014. Peu de temps après son élection, il est accusé par son adversaire de votes truqués. Rama Yade dénonce des irrégularités dans la liste des adhérents, gonflée, selon elle, en faveur du maire de Nancy. En mai 2015, le tribunal de grande instance de Paris déboute Rama Yade de sa plainte et la condamne à verser 51 000 euros de frais de justice à son parti et à Laurent Hénart. En TetG son président départemental est Michel DE GRANDE

 Baylet a toujours affiché sa grande amitié avec Borloo et donc dans le contexte présent tout pousse le PRG vers la droite. Les députés PRG qui seront élus avec l'aide du PS, vont siéger à droite !

Ils sont encore sept à pouvoir gagner le 18 juin : Sylvia PINEL (pas de candidat PS contre elle), Annick GIRARDIN (pas de candidat PS contre elle), candidate à Saint-Pierre-et-Miquelon, Jeanine DUBIÉ, candidate dans les Hautes-Pyrénées (pas de candidat PS contre elle), Harold HUWART, candidat dans l’Eure-et-Loir (pas de candidat PS contre lui), Joël GIRAUD, candidat dans les Hautes-Alpes (étiquette Macron et pas de candidat PS contre lui), Antoine SIFFERT, candidat en Seine-Maritime (un candidat PS contre lui), et Olivier FALORNI, candidat en Charente-Maritime (pas de candidat PS contre lui). 

J-P Damaggio

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