Leonardo Padura à Toulouse
Au Marathon des mots à Toulouse parmi les multiples activités il y a la venue du Cubain Leonardo Padura (déjà évoqué sur ce blog) qui va surtout y parler de son dernier livre de nouvelles, Ce qui désirait arriver.
Mais le débat débordera sur le reste de son œuvre (plus spectaculaire) et sur la situation à Cuba. J-P Damaggio
Voici tout le programme Padura :
23 juin : 16 : 30 au Théâtre du pavé avec Karla Suarez
23 juin : 20 : 30 A la Librairie de la Renaissance
24 juin : 17 : 00 au Sénéchal avec Ono dit Biot
25 juin : 11 : 00 à la Librairie Ombres Blanches
25 juin : 16 : 30 à l'auditorium Saint Pierre des Cuisines, lu par Ariane Ascaride.
Au sujet de Karla SUAREZ qui sera avec lui le premier jour et qui a écrit :
La Havane année zéro, (Todos mienten)
"Cuba, 1993. C’est la crise, on ne trouve plus grand-chose à manger, et faute de carburant tout le monde roule à vélo. Julia, la narratrice, est une jeune prof de maths, qui enseigne dans un lycée technologique. Elle navigue entre trois hommes, trois histoires, toutes différentes, et qui vont se retrouver curieusement mêlées. Euclides, son ancien prof de faculté, ex-amant, est brisé par l’exil de ses enfants. Angel est un bel amoureux qui en outre dispose d’un appartement dans le quartier du Vedado, en plein centre-ville – un luxe rare à l’époque. Leonardo est un écrivain à lunettes, grand amateur de rhum et affabulateur de première.
Tous ces personnages sont fascinés par l’histoire d’un certain Antonio Meucci, un Italien émigré à La Havane qui aurait inventé le téléphone avant Graham Bell. Tous souhaitent récupérer le document original qui permettrait de prouver définitivement l’antériorité de l’invention de Meucci sur celle de Bell. Mais surtout, et c’est le plus important: tous mentent, par jeu, par intérêt, par ennui. Coincée entre les trois hommes, la narratrice cherche à démêler le vrai du faux, tout en pratiquant la survie active et quotidienne dans un pays au bord du gouffre.
Dans cette histoire racontée comme une énigme mathématique, Karla Suárez met en scène avec brio une société épuisée, à court de vivres et de rêves, où chacun s’efforce cependant de garder intact tout ce qui peut rendre la vie supportable - l’amour, l’amitié, l’avenir."