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Vie de La Brochure
21 juin 2017

Nicole Belloubet, ancienne rectrice

nicole belloubet

En l'an 2000 Nicole Belloubet est devenue rectrice de l'Académie de Toulouse. A ce titre elle a un jour convoqué, pour une sanction, un directeur d'école. Généralement l'inspecteur d'académie est suffisant pour sanctionner un instit mais là c'était grave et même très grave comme vous allez le lire.

J'ai déjà raconté cette histoire car quand je l'ai vue œuvrer à partir de 2010 comme première vice-présidente au Conseil régional de Midi-Pyrénées, j'ai reconnue l'arriviste aux mille talents.

Donc en 2001 au moment de la carte scolaire une fermeture de classe avait été prévue à l'école de Réalville. Des parents ont conduit une révolte avec une tonne de justifications que je connaissais parfaitement car j'ai toujours eu un lien avec l'école de mon enfance. Pour la rentrée, il y avait effectivement une baisse d'effectifs mais c'était passager quand on regardait l'ensemble des effectifs et surtout ceux de maternelle. D'ailleurs, autant le dire tout de suite : non seulement la classe n'a pas été fermée mais ensuite il a fallu en ouvrir de nouvelles, et construire une école nouvelle.

Qu'avait donc fait de si grave le directeur, un ami que je connaissais bien pour mille raisons ?

Parmi les formes d'actions les parents décidèrent qu'utiliser un moment du temps scolaire des enfants pour qu'ils écrivent à l'inspecteur afin de demander le maintien de la classe. Et le directeur avait été complice !

De la rencontre avec la rectrice (j'ai dû en écrire quelques lignes sur le journal syndical) où j'étais en tant que délégué du personnel, je me souviens surtout de deux éléments :

- la rectrice ne se souciait en rien de la situation de l'école elle était seulement horrifié par le moyen d'action utilisé

- et elle a eu cet argument définitif : "quand je pense que mes enfants auraient pu être mêlés à un tel acte!"

 Il a fallu faire le voyage à Toulouse pour entendre une sanction somme toute minime (un blâme dans le dossier) mais peu minime pour un homme attaché à son métier et pour qui le seul fait d'aller dans le bureau de la rectrice était une injustice !

 Puis l'ambition sans borne de la rectrice l'a conduit à accomplir un fait d’arme en 2005 : sous le gouvernement Raffarin elle a démissionné de son poste au motif qu’elle ne pouvait « plus appliquer une politique que je n’approuvais pas » a-t-elle expliqué.

 En fait cette socialiste n'avait aucun temps à perdre dans la minable tâche de recteur et elle a préféré préparer une carrière politique.

Dès 2008 Pierre Cohen est devenu maire de Toulouse et Mme Belloubet est de la partie : elle devient première adjointe chargée de la culture. A-t-elle eue le temps de laisser un bilan ? J'en doute car elle n'avait aucun temps à perdre à cette tâche minable et Martin Malvy l'a bien compris aussi il l'a prise avec lui pour son ultime mandat… et au poste, comme déjà indiqué, de première vice-présidente du Conseil régional.

Il existe des personnes qui font carrière, je veux dire qui gravissent les marches du pouvoir. Elle,elle est au pouvoir dès qu'elle est quelque part ! Si elle était resté cinq ans rectrice, deux ans première adjointe au maire, elle ne pouvait pas s'éterniser au Conseil régional même si, à l'écouter, j'étais persuadé quelle succéderait au président. En fait elle a été nommée au Conseil constitutionnel le 12 février 2013 par le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel. Et au Conseil constitutionnel elle passa quatre ans pour la retrouver aujourd'hui ministre ! "Ce que la vie me donne, je le prends et je m'interroge après" a-t-elle expliqué suite à sa nomination au Conseil constitutionnel. Macron devait prendre ce qu'il y a de mieux à droite, ce qu'il y a de mieux à gauche.... J-P Damaggio

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Commentaires
G
Vous avez raison sur l'improbabilité de la victoire de Macron. Et, si j'étais déjà sur une autre galaxie, je regarderai avec intérêt la suite. Mais, ayant encore les pieds sur terre, je parie sans souci de perdre que l'avenir ne s'appelle pas Mélanchon. Et je ne souhaite pas que ce soit "la Rue" qui prenne le pouvoir. Car l'Histoire montre que le peuple est tjs perdant après les révolutions. Que faut-il faire ? Patienter, même si je sais que les plus démunis d'entre nous ne peuvent entendre cela. Mais leur faire croire qu'il suffit de vouloir pour faire reculer la finance universelle est, hélas, un mensonge. Cordialement. JG (je n'ai pas compris ce qu'il yu a à trouver en tapant "Mélanchon").
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L
Tapez Mélenchon sur le moteur de recherche du blog et vous verrez jusqu'à quel point je suis dans une bulle fermée. Qui, il y a un an aurait dit que la prise de pouvoir par les urnes était possible pour Macron ? Et elle aurait été impossible si simplement Fillon s'était retiré au profit de Juppé ! En 1993 le PS était au bord de l'effondrement et en 1997 il était au pouvoir. Tout comme Mitterrand a signé le programme commun dans le but avoué de marginaliser enfin le PCF, en bon Mitterrandien Mélenchon fait pareil envers le PS. La suite ne va pas manquer d'être surprenante. cordialement jpd
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G
Il est possible qu'il y ait eu une erreur, auquel cas, je retire "censure" si ce qui suit est publié : <br /> <br /> <br /> <br /> A près de 80 ans, j’ai une très belle collection de discussions avec des convaincus. La dernière est loin de vous : un an d’échanges par mels avec un ami dérivant vers le FN par haine incontrôlée des arabes. Mes efforts sont restés vains : il a voté FN et j’ai donc totalement rompu avec lui. Dans bien d’autres cas, je n’ai pas su faire bouger les certitudes d’amis de gauche, hostiles à l’Europe ou adeptes plus ou moins clairs d’un futur grand soir. Je ne vais donc pas me lancer dans une longue discussion avec vous, car je pense, sans vous connaitre, que vous êtes dans une bulle fermée. Comme le sont tous les intellectuels mélanchonistes qui se rangent derrière ce tribun-clown dont le seul objectif avoué étaiit de détruire le PS et le PCF..<br /> <br /> Il a repris à son compte la désastreuse opinion de Valls sur les deux gauches irréconciliables, ce qui relègue la prise de pouvoir par les urnes à une hypothèse plus qu’improbable. Et penser à sa candidature en 2022 à 70 ans en dit long sur le personnage. Malgré mes désaccords avec l’extrême-gauche, j’ai une attention pour ce qu’elle dit mêlé, je l’aévoue d’uine certaine tendresse pour certains de ses membres. Je suis donc triste qu’ils suivent aveuglément un tel Dalton, méchant parce qu’on l’a forcé à être socialiste quand il était petit.<br /> <br /> <br /> <br /> Reste bien entendu « la Rue » : autant je soutiens les luttes syndicales, autant je me refuse à la Révolution, puisque la liste des échecs en est si longue qu’elle est significative.<br /> <br /> Bien cordialement.<br /> <br /> Jean
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L
il a été publié avec une réponse.
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G
Mon message précédent aurait-il été censuré ? Si c'est le cas, cela donne la confirmation de votre volonté de rester entre vous et de ne surtout pas tenir compte des contradicteurs. Dommagio !
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