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Vie de La Brochure
9 septembre 2017

Roger Cavalié : l'insoumis

roger cavalié

Rien à voir avec la France insoumise puisque l'auteur raconte une insoumission du début des années 1950.

Dans ce roman (le deuxième de l'auteur) publié chez De Borée, nous entrons dans le monde de l'école normale mixte d'Agen au début des années 1950 et beaucoup de lecteurs, anciens normaliens, retrouveront ce qui faisait la vie dans "le séminaire laïque".

En l'occurrence, il s'agit de la description de l'entrée des bizuts dans le bel établissement, bizuts qu'à Montauban on appelait Pékins. Il m'est arrivé de décrire, sans l'usage du roman, une entrée à l'EN de Montauban en 1968 sans évoquer vraiment le cas du bizutage qui était alors en perdition.

Or le corps du roman tient à la lutte du "héros" Julien Delsol, contre le bizutage dont le lecteur découvre le phénomène qui n'était pas propre aux E.N. (vu le parcours de l'auteur on devine qu'il s'agit d'une part autobiographique)

Les chapitres s'enchaînent avec talent et on voudrait pouvoir arriver au bout d'une traite mais près de 300 pages…

Pour le lecteur qui n'a pas connu de près la vie évoquée il peut retenir cette vie populaire conduisant une petit groupe à l'insoumission par des voies diverses.

Et puis il s'agit d'une histoire de la jeunesse en général, avec les premiers amours, le tout écrit avec pudeur, sincérité, et passion pour la vie.

Est-ce que l'année d'après, de tels résistants ont cessé définitivement cette pratique déshonorante ? La prochaine fois que je le croiserai, je poserai la question à Roger Cavalié qui aurait pu être mon IDEN (inspecteur départemental de l'éducation nationale). Jean-Paul Damaggio

P.S. En Tarn et Garonne Cavaillié s'écrit autrement qu'à Agen.

article de La Dépêche à la sortie du premeir livre, article écrit par un journaliste en partie insoulis

Roger Cavalié a vu le jour à Sauvagnas, une petite localité d’un peu plus de 400 habitants située dans le canton de Laroque-Timbaut en plein cœur du pays agenais. C’est là que ce fils d’agriculteurs commence sa scolarité à l’école laïque avec un instit «véritable moine laïque» d’une sévérité extrême qui lui permettra après le certif de fréquenter le cours Jasmin à Agen puis l’école normale pour obtenir en 1947 son premier poste d’instit en Lot-et-Garonne avant de devenir un globe-trotter de l’Education nationale de par le monde colonial cher à la France d’alors. Huit ans en Algérie, trois ans en Nouvelle-Calédonie dans les îles Loyauté, un an chez les Afars et Issas (Djibouti) puis après trois ans d’études à Paris avec le titre d’inspecteur il repart vers les îles sous-le-vent (Bora-Bora) en Polynésie avant d’arriver en 1984 à Montauban, dans les locaux de l’inspection académique avenue Charles-de-Gaulle. Après ces neuf ultimes années au service de l’enseignement entre 1993 et 2001 Roger Cavalié va seconder son épouse dans un commerce (Yves Rocher) rue de la Résistance. Puis la retraite bien entamée il a eu envie d’écrire : «Une autobiographie romancée avec énormément de souvenirs vrais se juxtaposant avec des personnages imaginaires». Et de préciser : «J’ai écrit en dilettante, un ouvrage uniquement mémoriel et j’ai rempli les pages au fil de mon inspiration. Cela m’a pris un an et demi puis je l’ai proposé à des éditeurs et c’est la maison auvergnate «De Borée» qui l’a retenu. Avec «Le Vieux Cartable» j’ai écrit un roman qui part de mon village de Sauvagnas, part sur Agen et se déroule au fil des souvenirs et anecdotes dans une pension de famille très sympathique. On pourrait presque dire que mon roman a quelque chose d’initiatique puisqu’il évoque surtout la transplantation d’un fils de paysan dans un milieu urbain». Le tout donne un opus de presque 480 pages au style rythmé, à l’écriture maîtrisée et où les personnages semblent s’animer et revivre comme alors… de chapitre en chapitre.

«Le Vieux Cartable» de Roger Cavalié. 480 pages. 21, 90€ aux Editions De Borée. En dédicace les 27 et 28 septembre de 9 heures à 20 heures à l’Espace Culturel du centre Leclerc des Portes d’’ Albi. J-P. François

Article sur Luchon Mag

Roger Cavalié, vous vous définissez comme ayant été un globe-trotter de l’éducation nationale. Qu’entendez-vous par là ? 

Tout simplement que grâce aux opportunités d’expatriation offertes par mon administration dès que j’ai été nommé instituteur, j’ai pu aller à la rencontre de peuples et de cultures très différents des nôtres : en Algérie après les accords d’Évian, en Nouvelle-Calédonie dans une réserve canaque, en Territoire Français des Afars et des Issas que j’ai vu accéder à l’indépendance sous le nom de République de Djibouti. Devenu inspecteur de l’éducation nationale, j’ai fait un dernier séjour Outre-mer, en Polynésie, plus précisément aux Iles-sous le – vent où j’étais en charge d’une circonscription incluant un joyau du Pacifique que le monde entier nous envie : Bora Bora. 
  
Vous avez donc été accompagnés, dans votre périple, par votre fidèle cartable et je présume qu’il vous a inspiré le titre de votre premier roman Le Vieux Cartable paru aux Éditions De Borée en septembre 2015, n’est-ce pas ? 

Pas du tout. Et je n’en dirai pas plus sur ce roman dont je laisse aux futurs lecteurs la primeur de la découverte. Je préciserai seulement que cet ouvrage a obtenu deux prix du roman aux salons de Mazamet et de Figeac, que la première édition a été épuisée après quatorze mois de diffusion et que, devant le succès rencontré par ce livre, l’éditeur m’a conseillé d’écrire un deuxième ouvrage. 
  
Et c’est ainsi que vous avez écrit Julien l’insoumis publié également par les Éditions De Borée ? 

C’est exact. Ce deuxième roman est paru le 30 octobre 2015, juste à temps pour être dédicacé à la Foire du Livre de Brive de novembre 2015 où j’ai été envoyé pour représenter ma maison d’édition. Il met en scène un jeune homme de 17 ans, rebelle au bizutage infligé dans un internat où les anciens ont confisqué le pouvoir, pris dans la tourmente des amours qui naissent et déferlent dans l’établissement mixte qu’il fréquente et inquiet de la tournure que prennent les opérations de pacification menées en Algérie que l’on nommera, plus tard, guerre d’Algérie. 
  
Avez-vous un troisième roman en projet ? 

Oui, il est en cours d’écriture mais la promotion du dernier roman paru, Julien l’insoumis ne me laisse que peu de temps de liberté pour écrire. Sachez que pendant le mois de novembre j’ai effectué pas moins de 12 journées de dédicaces, trois interviews pour la presse écrite et autant pour les radios locales. Cela implique de longs trajets, de Bordeaux à Narbonne, de Brive à Prades… mais, malgré cela, grâce au soutien que m’apportent mes proches, mes amis de l’Amicale des Écrivains Régionaux et ceux de l’Association "7 à lire" qui a créé un remarquable outil de promotion du livre, mon troisième roman devrait paraître en 2017. 
  
Où peut-on se procurer Le Vieux Cartable et/ou Julien l’insoumis ? 

Dans toutes les librairies de l’Hexagone (librairies indépendantes, Espaces Culturels Leclerc, Cultura, FNAC, rayons livres Carrefour, Intermarché, Auchan, Super U...), sur Internet (Amazone, Decitre… taper simplement "le vieux cartable"), directement auprès de l’éditeur (en ligne : www.deboree.com ou par courrier postal : Éditions De Borée, Service Diffusion Distribution, Côte de Saint-Vincent, Route d’Argnat, 63.530 SAYAT). 

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