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Vie de La Brochure
19 novembre 2017

Wajdi Mouawad à Montauban

Dans le cadre des Lettres d'automne le jeudi 30 novembre (changement de date) carte blanche est donnée à Laurent Mauvignier et Wajdi Mouawad à l'Espace des Augustins à 18 h pour le film et 19h pour le débat.

Le débat sera donc précédé par la projection du film de 1964 de J.-D. Pollet, Bassae. Sur internet un extrait du film est disponible : des images de ce temple historique défilent à petite vitesse sur un texte de Philippe Sollers. Sur ce temple voici ce que dit l'UNESCO :

Le temple à colonnes d’Apollon Épikourios s’élève majestueusement au cœur du sanctuaire de Bassae, dans les montagnes arcadiennes. C’est l’un des monuments de l’antiquité classique les mieux préservés et un témoignage très impressionnant et évocateur de l’architecture grecque classique. Ses caractéristiques et son influence sur l’architecture classique lui confèrent une très grande importance.

Le temple fut construit à l’apogée de la civilisation grecque, dans la seconde moitié du Ve siècle av. J.-C. (420-400 av. J.-C.). Il était consacré à Apollon Épikourios par les habitants de Philagie qui croyaient que le dieu du soleil et de la guérison les avait protégés de la peste et des invasions. En 174 av. J.-C., Pausanias, le voyageur de l’Antiquité, admira la beauté et l’harmonie du temple qu’il attribua à Iktinos, l’architecte du Parthénon. Il semble que le temple fut oublié pendant 1 700 ans jusqu’à sa redécouverte au XVIIIe siècle, époque à laquelle il suscita un vif intérêt de la part des savants et des artistes. L’isolement du site a permis que de nombreuses et importantes caractéristiques demeurent en grande partie intactes. Le temple est l’un des premiers édifices post-parthénoniens et le plus ancien monument dans lequel sont représentés ensemble les trois ordres architecturaux de la Grèce antique : le dorique, l’ionique et le corinthien. Il abrite la plus ancienne colonne à chapiteau corinthien encore érigée. Le temple est également remarquable par un certain nombre de caractéristiques architecturales audacieuses et innovantes qui témoignent d’un tournant décisif dans la construction de temples. Par toute une série de dispositifs ingénieux, l’architecte est parvenu à équilibrer des éléments contrastants et à mêler archaïsme et modernité conférant ainsi au monument une valeur architecturale et artistique unique. Le temple ainsi que sa décoration sculpturale constituent l’un des témoignages les mieux préservés de l’âge d’or de la civilisation grecque antique (Ve siècle av. J.-C.).

 Le débat va donc porter sur cette Méditerranée si chère à Wajdi Mouawad à partir du cas libanais. Les thèmes : la liberté de création, les traces du passé, la dramaturgie, le cinéma…

Le lendemain une lecture d'extraits du roman de Wajdi Mouawad aura lieu au Théâtre avec Nathalie Vidal et Jacques Merle. J-P Damaggio

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