Flora Tristán derniers instants
Flora_Tristan_Derniers_instants
La rencontre avec Evita m’a fait repenser à mon livre sur Flora Tristán (sur le lien). De tous, c’est le seul dont je regrette le peu de succès. J’aurai bien aimé être invité à Agen ou Castres pour le présenter. Il n’en fut rien. Peut-être pour surprendre mes amis occitanistes aurais-je dû sous-titrer : De Jasmin à Jasmin car en effet le livre va bien de Jasmin le poète d’Agen à Jasmin par l’intermédiaire de J-L Puech qui en 1948 sort enfin Flora Tristán du néant... à Agen !
La vie a voulu que je sois à la fois occitaniste et adversaire résolu de
Jasmin (tout en lui reconnaissant des qualités) ce qui ne pouvait me faire des amis dans cette mouvance.
J’aurai pu aussi sous-titrer : De Flora Tristán au Sous-commandant Marcos puisque leur combat féministe court en filigramme au fil des pages. Flora Tristán n’a d’intérêt à mes yeux (et aux siens aussi je suppose) que replacée dans les combats d’aujourd’hui.
Olympe de Gouges a eu les honneurs de l’UNESCO et les deux livres que j’ai publié à son sujet ont eu quelques relais alors demain peut-être, un temps viendra où Flora Tristán illuminera nos ambitions. C’est évident, unir combat féministe et combat social c’est comme unir combat écologiste et combat social, n’est pas une mince affaire. Pas à cause de la difficulté car de telles unions coulent de source mais à cause des adversaires affichés ou mesquins de la révolution sociale. J-P Damaggio