Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
13 février 2018

Détails argentins 4 : el bus

Pour un sud-américain du cône sud il est difficile de concevoir

que l’été puisse survenir en juillet et août.

Mario Benedetti (1093)

 

terminal puerto iguazu

Nous avons pris le bus populaire (ou le colectivo) pour seulement deux allers-retours ce qui est nettement moins qu’au Chili. La taille du pays «oblige» à prendre l’avion (aussi long que le Chili mais beaucoup plus large ce qui en fait un pays immense).

Après Buenos Aires nous avons visité Salta ce qui aurait supposé plus de vingt heures dans des bus certes confortables, modernes, sûrs, mais nos âges ont quelque mal à subir de telles épreuves. Nous aurions pu faire le voyage en bus par étape mais comme on s’arrête au moins quatre jours par étape le temps d’arriver à Salta et le voyage était terminé.

Comme partout en Amérique latine, le terminal du bus est un poumon.

Pourquoi ? Parce qu’il existe une majorité de la population sans voiture individuelle et qui n’en aura pas et qu’on retrouve au terminal.

Le modèle nord-américain et européen qui fait que presque 100% des gens ont une voiture est souvent présenté comme l’avenir inévitable de tous. En France, il existe 600 voitures pour 1000 habitants (le maximum est de 660 aux USA). En Argentine nous sommes à 220 voitures quand, même le Brésil, n'arrive qu'à 150 (la moyenne est de 176 en Amérique latine) et de 44 en Afrique. Malgré ce nombre de voitures individuelles, il n’en demeure pas moins qu’environ 60% de la population va continuer pour toujours à user les transports collectifs.

Le système de bus pourrait être concurrencé par un système ferroviaire mais, j’y reviendrai, ce n’est pas demain la veille.

Donc dans un bus on peut acheter sa place à l’avance, elle est numérotée et chacun a donc son siège. Bien sûr, en route des personnes arrêtent le bus pour une courte distance donc en plus des usagers sur tout le parcours, il existe des usagers partiels. Dans ce cas là, l’usager se met au bord de la route et attend en sachant que dans la demi-heure qui suit au maximum, quelqu’un le transportera.

Signe d’organisation supplémentaire : les bus sont techniquement contrôlés et ne peuvent donc dégager les tonnes de fumée qui existe chez ceux du Nicaragua par exemple.

Nous avons donc utilisé le terminal de Salta (un nouveau terminal est en projet), celui de Cafayate (tout neuf) et celui de Puerto Igazu.

La qualité du terminal témoigne du souci ou non des politiques de la ville envers les gens les plus modestes. JP Damaggio

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 023 719
Publicité