En 68, Les Temps Modernes
Dans mes archives, je n’ai que le n° d’août-septembre 1968 de la revue dirigée par Jean-Paul Sartre (n°266-267). L’édito est centré sur la cas de la Tchécoslovaquie et est complété par un article d’un homme que je n’ai jamais croisé : Ilios Iannakakis.
Puis sur les étudiants comme sujet politique un article de Rossana Rossanda qui est encore membre du PCI, une tendance de la gauche de ce parti.
André Gorz est sans doute très jeune puisqu’il se distinguera longtemps parla suite sur le terrain de l’écologie sociale politique.
Jean-Marie Vincent se demande comment continuer mai 68 et Ernest Mandel veut tirer les leçons du mouvement.
Michel Johan beaucoup moins connu que les deux autres écrit une histoire très utile des rapports entre la CGT et le mouvement de mai.
Et «logiquement», la question devient, quel parti révolutionnaire ? pour Paul Mazure.
Une autre série d’articles nous font quitter la France avec l’Italien Lucio Magri, et vers la Bolivie avec Régis Debray, Georges Rozos et Inti Peredo.
Dernière série d’articles : Jean-Pierre Vigier et Georges Waysand évoquent la révolution scientifique et impérialisme et Jacques Valier, la théorie de l’impérialisme de Rosa Luxemburg.
Enfin des chroniques dont celle d’Anne Guérin pour qui on a trouvé un titre prétentieux, Révolution et réparation, pour des témoignages concrets et utiles de discussions entre ouvrier set étudiants. Je reprends cet article : En_68_Anne_Guérin
Christian Zimmer conclut avec L’art et l’esprit de mai. JPD