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Vie de La Brochure
24 novembre 2018

Gilets jaunes : la révolution en Aveyron

blocage aveyron

A la manif de Montauban en discutant j’ai appris que dans l’Aveyron les blocages sont considérables. L’Aveyron a très peu d’autoroutes de ce fait, rien dans les médias, sauf le pont de Millau toujours bloqué. Je suis allé à la pêche aux infos et j’en ai ramené ces deux éléments, une affiche et un article sur les routiers. L’affiche invente un blocage national des routes et paradoxe de l’histoire, les routiers attendus dans la lutte, veulent briser le mouvement ! A suivre. JPD

 Article de ce jour de Centre presse

Blocage des routes : pour le représentant des transporteurs aveyronnais, "cela va mal se terminer"

Les transporteurs routiers, qui souffrent d'une baisse d'activité à cause des blocages des "gilets jaunes", perdront-ils patience ?

Si Frédéric Domenge, président de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) en Aveyron et en Occitanie, affirme ne pas être opposé aux "gilets jaunes", il déplore cependant que les actions de blocage des routes mettent en péril l'activité des professionnels et s'inquiète de la colère grandissante de ces derniers.

Baisse du chiffre d’affaires, chômage partiel attendu pour la semaine prochaine, peur des débordements… Frédéric Domenge, président de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) en Aveyron et en Occitanie, a alerté à plusieurs reprises la préfecture ainsi que les députés du département cette semaine. Il craint que le mouvement des "gilets jaunes", sur lequel il tient à préciser qu’il n’y est "pas opposé sur le fond", ne devienne un véritable problème pour sa corporation. Car depuis lundi, il ne cesse de sonder les transporteurs aveyronnais et les retours ne sont pas franchement positifs : "Une entreprise a perdu plus de 75% de son chiffre d’affaires cette semaine ! Je comprends la problématique du pouvoir d’achat et la colère mais pendant ce temps-là, on continue à payer les mêmes charges en travaillant au ralenti. Dès la semaine prochaine, il risque d’y avoir du chômage partiel dans nos entreprises et de sérieuses pertes financières à l’avenir… Car, on ne pourra jamais rattraper ce manque à gagner dans une période de Noël dans laquelle on est toujours à flux tendu".

Surtout, Frédéric Domenge a tenu à alerter les pouvoirs publics sur sa plus grande crainte: "J’ai peur que certains de nos chauffeurs pètent un plomb! Ils sont bloqués depuis mardi hors du département, n’ont pas pu prendre de douche et s’ils ne peuvent pas rentrer chez eux ce week-end, cela va mal se terminer. Certains parlent même de créer des milices pour se faire justice! Si l’État ne fait rien, cela va mal se terminer. Et s’il y a un drame, cela sera de sa faute."

L’organisation des transporteurs routiers européens et les autres syndicats de routiers ne sont donc pas prêts à rejoindre le mouvement, comme certains le laissaient entendre. "On comprend la colère. Mais on ne rejoindra pas le mouvement pour deux raisons: sur la forme tout d’abord car il est incontrôlable et il part un peu dans tous les sens. Nous, on a l’habitude des actions cadrées. Et sur le fond, les augmentations de taxes sur les carburants ne nous touchent pas car l’État nous les rembourse plus tard."

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