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Vie de La Brochure
15 mars 2019

François Ruffin sur Le Point

Ruffin_Le_Point_14_mars_2019

 

ruffin siné mensuel

Après la reprise de l’entretien avec Kamel Daoud, suis-je devenu un admirateur de cet hebdomadaire en reprenant l’entretien avec François Ruffin ? Non bien sûr. Cette fois il me semble utile de lire le type de questions posées au député. Et l’entrée en matière par l’antisémitisme donne bien le ton de l’idéologie dominante aujourd’hui ! Ruffin répond «lutte des classes» mais chez le journaliste ça devient «argument de la lutte des classes» quand Ruffin en rappelle l’évidente réalité.

Il ressort de ce long entretien que François Ruffin tient d’abord à être fidèle à lui-même et à cette histoire qui va de 1789, 1871, 1936, 1968, 1981, mais qu’il franchit une étape sur cette même ligne : faire de son ancrage à Amiens (la fidélité), un tremplin national (l’ambition).

Comme je l’écris sans cesse, il y a fidélité et fidélité, courage et courage, fuite et fuite, et donc chez Ruffin il y a ambition et ambition. Una ambition au service de qui ? Une fidélité au service de qui ? Un courage au service de qui ? Une fuite au service de qui ? Et là reviens la réalité de la lutte des classes. Eliminez cette réalité et tout perd son sens. Oui mais à vouloir être du côté des exploités n’est-ce pas tomber inévitablement dans le binaire, l’archaïque, le manichéisme ? Là je rends hommage à quelques questions qui nous sortent du manichéisme : oui des pauvres aspirent à devenir riches… et oui des ouvriers licenciés ont souvent aspirés à devenir artisans, c’est-à-dire petits patrons… Ruffin répond que c’est le modèle de la réussite donné par les médias mais pas seulement à mon sens. Bref, une histoire en marche. J-P Damaggio

P.S. Le dessin est issu de Siné Mensuel quand Ruffin a obtenu un césar...

C’est l’histoire de deux terrines de pâté, d’une gerbe de baguettes, d’un pack de bières et puis, entre la mousse et les miettes de pain, un beau César du documentaire. À l’heure de l’apéro, le trophée en bronze trône sur la table pliante, comme paille. C’est la troisième mi-temps dans les vestiaires du stade de foot de l’Olympique Eaucourt, charmant village de la Somme.

 Le César du meilleur documentaire, c’est la mascotte de l’équipe de foot de François Ruffin, l’auteur de Merci Patron ! , le documentaire qu’on ne présente plus, qui a explosé le box office avec plus de 500 000 entrées.

 À 41ans et un joli passé de trublion à la radio chez Daniel Mermet et dans la presse indépendante (Fakir, son journal satirique créé à Amiens il y a dix-huit ans, a plus que doublé ses ventes depuis le succès du doc), Ruffin est en campagne, candidat aux législatives dans la première circonscription de la Somme. Et «pour mener une campagne populaire», il a décidé d’aller sur le terrain. De foot.

 Le football, son sport favori, celui qu’il pratique depuis ses premiers crampons de lait et ses premières amours pour le Racing Club de Lens. Dans cette région de Picardie sinistrée par le chômage, minée par le vote Front national (plus de 40 %, dans certains bourgs, au premier tour de la présidentielle), le foot, c’est tout ce qui reste quand on ne croit plus à rien.

  La suite est à lire dans le numéro de mai 2017 de Siné Mensuel

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