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Vie de La Brochure
28 mai 2019

Podemos comme LFI : l’échec porteur d'échecs

Il y a un mois, Unidad Podemos était tombé à 14,3% aux législatives. Vu, la victoire du PSOE, Unidad Podemos pensait se refaire une santé aux élections européennes qui lui avaient si bien réussi en 2014. Et le score est sans appel : 10% ! Un mauvais score qui se complète par la perte de toutes les villes gagnées en alliances en 2015 même si à Barcelone Ada Colau se défend bien puisqu’en fait c’est le parti de la gauche indépendantiste (ERC) qui passe juste devant elle, imposant pour la mairie une gestion commune.

Podemos est très vite devenu un parti comme les autres avec des querelles internes assassines et le parti se propose aujourd’hui de négocier avec le PSOE qui autrefois était envoyé aux enfers en tant que parti de la caste. "C'est évident que les résultats ne sont pas bons", a reconnu lundi Pablo Iglesias devant la presse. Il a ajouté : "Nous devons être conscients de ce que nous pesons et essayer de construire un gouvernement (...) dont nous pourrions faire partie dans les modestes proportions qui nous correspondent", a concédé M. Iglesias. En politique la question constante est celle des alliances.

A Madrid, l'ancienne juge de gauche Manuela Carmena est arrivée en tête, mais c'est le conservateur José Luis Martinez-Almeida qui doit lui succéder à l'hôtel de ville, avec l'appui probable des libéraux de Ciudadanos et de l'extrême droite de Vox. Même sort pour les maires de Saragosse, La Corogne et Saint-Jacques-de-Compostelle, battus quatre ans après leur victoire, suite à des divisions qui minent la gauche radicale depuis deux ans. A Madrid ou Saragosse, des listes dissidentes ont entretenu les fractures.

"Ça ne marche pas pour la gauche quand nous nous divisons et quand nous nous disputons entre nous", a déploré Pablo Iglesias.

Pour Carmen Lumbierres, Podemos ne s'est pas montré fidèle à l'esprit du mouvement des "indignés", ces citoyens qui avaient occupé en 2011 les places des villes espagnoles contre l'austérité et la classe politique traditionnelle. J-P Damaggio

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