Ma bibliothèque Camilleri
La plage de Punta secca avec en blanc la maison de Montalbano
Trois livres en italien :
La presa di Macallè, Sellerio, 2003
La rizzagliata, Sellerio, 2009
La Sicilia di Andrea Camilleri, Kalos, 2003
Six libres en français :
Le tour de la bouée, Pocket Fleuve noir, 2006
La pension Eva, Métaillé, 2007
Le grelot, Fayard, 2010
Le neveu du négus, Fayard, 2013
Un été ardent, Pocket Fleuve noir, 2010
L’âge du doute, Pocket Fleuve noir, 2015
La question de Camilleri n’est pas d’abord celle de Camilleri mais celle de la Sicile. Le livre sur la Sicile de Camilleri dit bien la puissance de la littérature sur cette île et que la mairie de la ville de naissance de l’écrivain, Porto Empedocle, souhaite se rebaptiser en Porto Empedocle Vigata en est une belle illustration.
La question du commissaire Montalbano n’est pas d’abord celle du commissaire Montalbano mais celle de Vazquez Montalban et donc celle de son ami sicilien Leonardo Sciascia si bien honoré dans sa ville natale, Racalmuto.
La question du communisme italien n’est pas d’abord celle du communisme italien mais celle de Saramago le Portugais ou de tant d’autres partout. La mort de Camilleri, après celles de Saramago et Vazquez Montalban, ferme un cycle d’histoire globale ouvert par Pasolini.
Partout il est question de langue, je veux dire d’intersection entre langue, peuple et art.
Tous les auteurs que je viens de mentionner se caractérisent par un même fait : ils sont morts vivants, je veux dire ils sont morts habités par la vie, portés par la vie, quand le système qui nous opprime voudrait tant nous voir vivants comme des morts. J-P Damaggio