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Vie de La Brochure
27 octobre 2019

Leonardo Padura aguas por todas partes

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Quand j’ai commandé ce livre en espagnol je pensais qu’il s’agissait d’un livre d’articles de presse qui en fait sont difficiles à obtenir.

A la réception, j’ai constaté qu’il s’agissait de textes inédits que Padura a écrit au fil des ans au sujet de son activité littéraire. Ils sont tous passionnants car ils nous font pénétrer dans l’intimité de la création. Mais aussi, en particulier pour le texte concernant l’homme qui aimait les chiens, nous découvrons les suites rocambolesques de la publication.

Cuba est le cœur battant de toutes les pages, Cuba par sa géographie, son histoire, sa littérature etc. D’où sans doute le titre, Aguas por todas partes car c’est là une façon de rappeler qu’il s’agit d’une île.

Le texte le plus ancien et le dernier concerne Virgilio Piñera cet écrivain né pauvre, homosexuel et artiste et qui est mort pauvre, homosexuel et artiste, trois traits du personnage difficiles à porter.

Auparavant un texte rend aussi hommage à Alejo Carpentier que personnellement j’ai toujours eu du mal à lire.

Et il n’oublie par José Maria Heredia qui est au cœur d’un de ses premiers romans, Le roman de ma vie.

Pour les étrangers c’est Paul Auster qui fait l’objet d’un beau texte.

Mais l’essentiel s’appelle La Havane où étudiant le rapport entre la cité et l’écrivain Padura s’appuie sur Vazquez Montalban.

Nous y découvrons quelques aspects de la vie concrète de l’homme. Par exemple, il a deux passeports, le cubain et l’espagnol qui lui a été offert, comme a beaucoup d’écrivains latino-américain par l’Etat espagnol. Il se considère cependant seulement cubain mais reconnait que le passeport espagnol lui facilite grandement ses nombreux voyages.

Je complète ce propos descriptif par une présentation traduite d’une rencontre organisée à Madrid autour de ce livre qui me permet d’indiquer que sur la photo de couverture il y a une anomalie : le petit Leonardo qui a six ans, tient déjà un crayon à la main mais il est à la main droite alors qu’il est gaucher. Le photographe qui n’en sachant rien en a-t-il décidé ainsi sans que l’enfant n’ait osé le contester ? J-P Damaggio

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