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Vie de La Brochure
3 novembre 2019

Municipales Montpellier : LFI contre LFI ?

muriel ressiguier

La guerre ouverte à Montpellier entre deux courants de LFI n’a rien de surprenant. Cette guerre doit se dérouler dans bien d’autres communes (même si pour l’essentiel elle est contournée par une absence de LFI) sauf qu’à Montpellier une députée LFI est au cœur de cette guerre.

A Montpellier Muriel Ressiguier, députée LFI est favorable à une convergence où il y a Europe Ecologie (comme à Toulouse) alors que d’autres sont favorables à un collectif #NousSommes.

Julien Colet, ancien responsable de l’Union CGT et candidat de la France Insoumise aux Européennes, et Nathalie Oziol, engagée avec la France Insoumise fin 2016 pour les Présidentielles, ont été désignés par le parti de Jean-Luc Mélenchon comme « chefs de file pour les élections municipales en 2020 à Montpellier » : Leur mission consiste à « organiser la campagne » et être « les porte-paroles jusqu’à la fin de la campagne ». Avant de préciser que ce rôle ne veut pas dire « tête de liste. On est là pour animer la campagne ».

Un comité électoral national a décidé de soutenir Julien Colet.

Nous retrouvons ici une lutte interne au moment des élections partielles en Corse.

Mais que pense la base ?

Le cas Corse avait démontré que l’opinion de la base ne pèse rien face aux décisions nationales mais bon Muriel Ressiguier souhaite que les Groupes d’action présents sur la ville puisse donner leur avis. Et là on est face à un autre problème structurel : les Groupes d’action sur une ville ne peuvent statutairement se réunir entre eux pour défendre une position.

Muriel Ressiguier n’a pas l’intention de se faire oublier.

Ce fut discret mais au moment de la perquisition elle n’avait pas caché sa surprise devant l’attitude de JLM. Elle lança un timide : « C’est des méthodes de voyous », alors Jean-Luc Mélenchon se tourne pour lui adresser un sévère «Ça va toi ! On ne t’a pas demandé ton avis ». La députée réitère son injonction avec la même absence de virulence… provoquant l’agacement de son dirigeant qui se tourne vers elle, quelque peu désabusé, avec un cinglant : « Si c’est pour faire ça ce n’est pas la peine. Tu ne me coupes pas ».

Et pour les municipales elle a eu le soutien de Clémentine Autain et François Ruffin. Alors à suivre. Je précise en passant que Podemos a eu sa scission avec la création d’un nouveau parti. J-P Damaggio

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