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Vie de La Brochure
30 décembre 2019

Municipales Montauban : réponse de Valérie Rabault

valérie Rabault

Un ami m'avait communiqué le texte de Claude Mouchard. Un autre ami me communique la réponse de Valérie Rabault que je m'empresse de reprendre pour la qualité de l'information. Son souci de l'histoire est primordial et je pense le pratiquer depuis longtemps avec  cependant ce constat vérifier concrètement : en politique rares sont ceux qui veulent regarder derrière car une bataille électorale passée, il faut vite penser à la suivante. Sauf qu'à regarder derrière je conteste l'idée que si en 2008 il y avait eu une union dès le premier tour de toute la gauche sa victoire aurait été plus facile. C'est ce qui s'est passé en 2001 et ce fut cause de sa défaite car au second tour sur quelles réserves de voix compter ? Le pouvoir en place peut facilement faire le tour des abstentionnistes du premier tour vu qu'il a les listes électorales mais ça ne suffit pas....Deux listes de gauche au premier tour mobilisent des électorats différents qui se retrouvent plus facilement au second. En 2008, Sarko était devenu impopulaire et c'était donc la revanche de la gauche aux municipales d'où la possible victoire à Montauban comme elle s'est produite à Toulouse. J-P D.

P.S. Peut-être devrait-elle se dispenser de répercuter souvent les tweets de Julien Suères mais bon...

La réponse de Valérie Rabault à C. Mouchard à propos de son interview dans La Dépêche
"Petite réflexion politique suite à l'interview publiée le 24 décembre dans La Dépêche du Tarn-et-Garonne


Petite surprise de découvrir dans la Dépêche du Midi du 24 décembre une interview sous forme de "leçon politique" en vue des prochaines municipales à Montauban. Pour ma part, j'ai toujours prêté une grande attention aux témoignages et conseils de celles et ceux qui se sont engagés avant moi, autour du récit que ce soit de leurs batailles politiques ou des mandats qu'ils ont exercés. J'y ai toujours prêté une grande attention car contrairement à ce que prétendent goulûment les adeptes du nouveau monde, s'engager en politique, ce n'est pas partir de la page blanche, c'est avoir la conscience de l'histoire qui nous précède et bien sûr de notre à écrire notre propre page en déclinant nos convictions avec les enjeux du temps présent.
En revanche, je n'ai jamais accordé beaucoup d’attention aux dires de celles et ceux qui, par nostalgie ou soif de revanche, veulent non pas retourner dans le match, mais tenter de le jouer depuis le banc de touche.
Même si la période est plutôt aux fêtes de famille et au repos, permettez-moi de reprendre quelques-uns des passages les plus épiques de l'interview en question :
1. L'interviewé lance un coup de semonce : si les listes en lice pour Montauban ne "répondent pas d'ici le 15 janvier" à la lettre qu'il annonce vouloir leur envoyer, alors il considèrera "qu'on ne veut pas l'alternance". En somme, l’interviewé prétend - à lui seul - incarner le barycentre autour de l’alternance. Mais alors où est donc la considération pour les Montalbanaises et Montalbanais ? La liste L'Alternative Pour Montauban a d'ores et déjà reçu la contribution de près de 5000 Montalbanaises et Montalbanais qui soit ont participé à l'un des 17 ateliers thématiques ou à l'une des 3 réunions publiques organisées depuis septembre, soit ont répondu aux questionnaires en ligne. En démocratie, se penser au-dessus de l'expression populaire de près de 5000 citoyens est une erreur magistrale.

2. L'interviewé déclare également que "les têtes de liste affichent leurs candidatures à la suite uniquement d'accords d'appareils". Il est évident que lorsqu'on construit l'union, on discute avec ses partenaires politiques. A Montauban, pour la 1ère fois depuis 20 ans, la gauche humaniste, progressiste, démocrate et citoyenne et les écologistes ont décidé de construire une union avec l'Alternative pour Montauban.
Contrairement à ce qu'indique l'interviewé, une union ne naît pas d'un accord d'appareils politiques, elle naît de la volonté et de la capacité des uns et des autres à se dépasser, c'est-à-dire à privilégier l'ambition d'un projet qui rassemble un grand nombre de Montalbanaises et de Montalbanais, quitte à ce que ce projet ne soit pas à 100% celui qu'on aurait porté si on était resté seul. Parvenir à cette union requiert que chacune et chacun y mette du sien. Évidemment, quand on défend avec force et passion des convictions politiques, l'exercice est d'autant plus difficile : dès lors, parvenir à une union est une démarche d'autant plus respectable. En tous les cas, pour ma part, je respecte profondément toutes celles et tous ceux qui s'engagent dans l'union pour l'Alternative pour Montauban, car je sais le dépassement que cela exige d'eux. Contrairement à ce que dit l'interviewé, les appareils politiques se contentent d'acter cette volonté : ils ne la précèdent pas. En la matière, et sans vouloir réécrire le cours des choses, si cette union avait existé en 2008, l'histoire montalbanaise aurait peut-être été différente.
Enfin, pour conclure et pour être tout à fait franche avec vous, j'ai eu un sentiment de tristesse face à cette interview, tristesse parce que dans la vie il faut savoir passer la main sans amertume. Je ne sais si l'interviewé lira ces quelques lignes. S'il les lit, je rajouterai juste qu'il n'est pas nécessaire de m'envoyer la lettre qu'il annonce vouloir adresser aux différentes forces politiques en lice.
Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous"

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