Le décès d’Arnaud Marquesuzaa

Est-ce le temps maussade qui me pousse à quelques confidences ? Non il s’agit seulement de quelques coïncidences !

J’étais gamin et autour de chez moi ils avaient inventé le covoiturage pour aller au stade de Sapiac. Mon oncle allait au cinéma pendant le match. C’était le vieux stade quand des rangées d’hommes urinaient devant le mur d’enceinte à la mi-temps. Quelqu’un a-t-il une photo ? Sur le terrain s‘il est un homme dont je me souviens parfaitement c’était Arnaud Marquesuzaa. Moins que le demi de mêlée Maurières mais je le revois bien avec sa petite calvitie de la photo. Ce qui m’a étonné et dont je n’ai pas la réponse aujourd’hui c’est pourquoi un nom qui se termine par deux lettres a ! Un lien avec les basques ?

Dans une équipe de rugby il y avait deux classes de joueurs : ceux qui assumaient l’ordinaire du match et ceux qui, par un coup d’éclat, pouvaient en changer le sens. Généralement les avants sont dans le premier cas et les arrières dans le deuxième cas. A Montauban, Arnaud Marquesuzaa jouait avec les avants comme un joueur des lignes arrière ! La photo où il est au milieu des Narbonnais au cours du quart de finale de 1968 est pour moi très belle. Avec son début de calvitie. Un bison a dit de lui Roger Couderc. Un bison qui n’a pas résisté à un adversaire plus intraitable que jamais : la maladie d’Alzheimer.

Moi, très tôt, j'ai abandonné mon père pour user les crampons sur les terrains de foot et depuis je n'ai jamais remis les pieds au stade de Sapiac. J-P Damaggio

Dans le document un article venant de Sud Ouest, un article du Petit Journal, la fiche Wikipédia sur sa carrière, le petit mot de Bernard Laporte.

Arnaud_Marquesuzaa