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Vie de La Brochure
14 mars 2020

Quatre grèves dans le 82 1903-1906

quatre_grèves_dans_le_82

J'ai cru avoir publié au moins une partie de cette étude de 2007.

Ne l'ayant pas retrouvé la voici. Elle témoigne de l'évolution du courant radical qui au départ se veut aux côtés des ouvriers surtout à Grisolles où les patrons sont catholiques. Par la suite c courant alimentera le courant socialiste et ensuite le courant communiste avec en figure originale Antoine Courdy qui crée une fabrique de balais sous forme coopérative à Grisolles en 1903 pour se retrouver candidat communiste aux législatives de 1924 et aux cantonales en tant que communiste-socialiste. JPD

Avant-propos

A) Avril-mai 1903, grève des fabricants de balais de Grisolles

B ) Août - Octobre 1904, grève des ébénistes de Montauban

C ) Avril - Juin 1905, grève des typographes de Montauban

D ) Juillet — Septembre 1906, grève des tuiliers de Moissac

Quelques leçons de ces conflits

Conclusion

Annexes

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J
L’artisanat du balai à Villebrumier<br /> <br /> <br /> <br /> « De balajons n’avèm una fabrica<br /> <br /> Per esposcar de la cava al granièr<br /> <br /> Plan emmargats nos servirian de trica<br /> <br /> Pel que voldrià prendre Vilabrumièr »<br /> <br /> <br /> <br /> (De balayettes nous avons une fabrique<br /> <br /> Pour dépoussiérer de la cave au grenier<br /> <br /> Bien emmanchées elles nous serviraient de trique <br /> <br /> Pour qui voudrait prendre Villebrumier )<br /> <br /> <br /> <br /> Ce couplet de « La Vilabrumierenca » évoque une réalité aujourd’hui révolue: notre village comptait en 1885 deux fabriques de balais, l’une située rue Basse ( Pierre Gerla actuellement) et l’autre rue de la Gendarmerie ( Léon Gambetta de nos jours). <br /> <br /> Cet artisanat avait cessé en 1914. Mais en 1920, toujours dans ce même endroit, un certain Sournac avait repris la confection tout en diversifiant ses activités devenant courtier en paille et vendeur de balais Cela dura quelques années avec Pierre Petit comme contremaître. Ce dernier s’installa en 1940 à titre d’artisan rue Haute, .jusqu’aux années 50 avant de terminer son activité professionnelle chez quelques fabricants de Grisolles et de Labastide. On se souvient de son sobriquet: « Pière de las engranièras ».
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