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Vie de La Brochure
3 avril 2020

Coronavirus au Brésil

contre Bolsonaro

Le 24 février c’est le premier cas détecté au Brésil. Un Brésilien qui vient de Lombardie, qui a 61 ans, qui a fêté son retour comme on sait le faire au Brésil et qui deux jours après, a les premiers symptômes. Il passe par l’Hôpital Albert Einstein de Sao Polo et il est aussitôt envoyé en quarantaine… chez lui !

Le 16 mars c’est le 1er mort mais les autorités refusent de communiquer son nom. Trois cent contaminés.

Bolsonaro sort de son palais et va embrasser les gens dans la rue.

Après Sao Polo c’est Río de Janeiro qui est affecté par la pandémie. Comme en Italie, les zones les plus riches sont les plus frappées !

8000 médecins cubains avaient été renvoyés avec l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro.

Bref, inconscience du pouvoir, mauvais état du service de santé, misère plus présente que jamais alors que va-t-il se passer ? J-P Damaggio

P.S. La compagne de mon fils est Brésilienne alors j'essaie de suivre aussi cette actualité.

 Le point de vue d’Ouest France

Qui écoute encore Jair Bolsonaro ? À force de minimiser le danger du coronavirus, le dirigeant d’extrême droite à la tête du Brésil depuis janvier 2019, paraît s’être isolé du pays. La semaine dernière, il affirmait que ses compatriotes résistent à tout : Vous voyez des types plonger et se baigner dans les eaux d’égouts, n’est-ce pas ? Et ils n’attrapent rien.

Ce week-end encore, il exhortait à se rendre au travail, martelant que le Brésil ne peut pas s’arrêter à cause d’une grippette. En une semaine, le nombre de victimes du Covid-19 a pourtant quintuplé, pour atteindre 244 morts mercredi 1er avril, et le nombre de cas avérés a plus que doublé.

Bolsonaro lâché par ses alliés

Heureusement, les Brésiliens, dont près des deux tiers restent chez eux selon un sondage, semblent écouter plutôt leurs gouverneurs. Ne suivez pas les conseils du Président, a déclaré lundi Joao Doria, celui de l’État de Sao Paulo, qui a ordonné un strict confinement à ses 44 millions d’administrés. Vingt-quatre des vingt-sept États du pays, représentant plus de 200 des 210 millions d’habitants, ont restreint les déplacements et imposé la distanciation sociale.

Bolsonaro est lâché même par ses alliés, comme le gouverneur de droite de Rio de Janeiro. Wilson Witzel a non seulement refusé d’assouplir le confinement, il l’a prolongé de deux semaines lundi et suggéré que la désinvolture du chef de l’État pourrait le conduire devant la Cour pénale internationale. Jusqu’ici, je vous le demandais, maintenant je vous l’ordonne : restez chez vous, a-t-il lancé aux 17 millions d’habitants de son État. Dans les grandes villes, des concerts de casseroles contre le président résonnent tous les soirs.

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