1980 : L’Institut de recherches Marxistes se décentralise

J’ai déjà évoqué cette question et j’ajoute à présent trois documents.

1 ) Dès l’annonce de la décentralisation je me suis adressé à l’IRM pour avoir des infos pratiques et j’ai eu une réponse le 21 janvier 1980

2 ) Le 13 novembre 1980 j’ai enfin les infos pratiques. Il y aurait dans la région Midi-Pyrénées sept groupes. N’est-ce pas génial ? Au vu des résultats produits, un seul a fonctionné, celui de Félix Castan et on peut même dire qu’il a fonctionné en autonomie puisque le journal de l’IRM pour l’histoire a publié un numéro spécial sur l’Occitanie sans rien demander au groupe de Midi-Pyrénées ! La décentralisation a surtout fonctionné à Marseille avec à l’appui une revue solide.

Je rappelle ce fait car il illustre un fonctionnement.

1 ) La décision doit toujours venir du centre

2 ) Le centre organise la décision de manière factice

3 ) Il n’y a jamais d’analyse des suites de la décision.

 Quel fonctionnement inverse ?

1 ) Partir des souhaits des militants : quelqu’un veut-il organiser un groupe ?

2 ) Se baser sur leurs implications pour assurer le travail

3 ) Faire le bilan de la démarche.

 Le sommet travaille surtout (le fait est classique partout) à trouver des acteurs capables d’accomplir les tâches qu’ils distribuent ! Pour ma part, mon directeur d’Ecole normale l’avait déjà compris, je n’accomplis que les tâches que je juge utiles selon moi ! De ce fait je ne me suis jamais épuisé comme par exemple ce grand ami auquel je pense souvent, André Caylus. J-P Damaggio

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