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Vie de La Brochure
7 avril 2020

Pouvoirs de «gauche» face au Coronavirus

le 14 mars à Managua

Sur le site Rebelion très à gauche Iosu Perales fait le bilan des réactions des pouvoirs de «gauche» face au Coronavirus en avertissant qu’il ne va pas faire plaisir à quelques amis mais il a l’habitude de dire ce qu’il pense.

La plus négationniste du danger est la vice-présidente du Nicaragua Rosario Murillo : le 15 mars (le lendemain de la marche en photo) elle invite à continuer comme d’habitude, fêtes sportives, culturelles etc. Et elle termine ainsi son discours : De la Mano de Dios, Vamos Adelante, y de la Mano de Dios, en el Nombre Poderoso de Jesús, Seguimos Venciendo![1]

Daniel-Ortega-12-de-marzo

ON ne sait pourquoi c’est elle qui est en avant et non son mari Daniel Ortega. Même le 2 et le 3 avril pour les obsèques de Jacinto Suárez, Ortega n’est pas apparu ! C’était pourtant un proche du président et beaucoup se demandent s’il est encore vivant.

Pour le moment, le pays annonce 4 cas positifs et un décès donc il n'est pas question de prendre des mesures drastiques pour le gouvernement. Si les cinémas sont fermés, les matches de baseball, le sport roi, mais aussi de football se jouent toujours dans ce petit pays d'Amérique centrale mais à huis clos toutefois, depuis quinze jours. «Ici, c'est l'économie de la débrouille. Si tu restes confiné, tu meurs de faim parce que tu n'auras pas d'argent.» indique un habitant.

Pour dire ce qu'il en est dans un pays comme l’Equateur, dans la ville de Guayaquil, la plus touchée, 500 corps ont été découverts, morts abandonnés dans des zones populaires. Et pourtant des mesures ont été prises dès le départ.

López Obrador au Mexique est dans le même cas que le Nicaragua même s’il a évolué depuis.

 Inversement Nicolás Maduro a pris, dès le départ, la question au sérieux. Cuba aussi mais après quelques hésitations car c’est une île qui peut plus facilement contrôler les entrées et sorties.

 Bien sûr, des secteurs de la gauche se sont empressés de dire que le virus est une conspiration des USA, puis, après la découverte que le virus frappe aussi ce pays le discours a changé.

L’auteur de l’article indique :

«Une partie importante de la gauche latino-américaine semble être colonisée par des schémas mentaux qui la conduisent à être piégée : leur logique n’intègre pas la réalité, les faits et les données, à cause d’une manière de penser déjà établie [on appelle ça le dogmatisme]. En suivant cette voie, nous retournerons à de graves défaites électorales. Au contraire, vous devez vous réveiller avant. Et ce faisant, la première chose à comprendre est que la lutte contre le coronavirus n'a pas de couleurs et n'est pas un enjeu électoral. Il s'agit de la survie de nos pays et, par conséquent, les mesures étatiques et gouvernementales sont essentielles, ce que la gauche ne peut ignorer.»

On ne fera pas la révolution avec des morts. J-P Damaggio



[1] De la main de Dieu, allons de l'avant et de la main de Dieu, au nom puissant de Jésus, continuons de gagner !

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