Municipales, sénatoriales, ça repart
La phrase de Marx sur l’histoire qui, quand elle se répète c’est sous forme de comédie, a souvent été caricaturée mais pourquoi ne pas sourire avec le retour de J-M Baylet à la mairie de Valence ? C’est là qu’il a commencé sa vie politique en 1977, devenant ensuite député (1978), ministre puis président du Conseil général (1985) mais, en 2001, la loi contre le cumul des mandats l’a obligé à laisser sa place quelque part, et ce fut la mairie. Sénateur, président du Conseil général c’était là deux exécutifs qui ne permettaient pas le troisième comme maire de sa ville… mais il pouvait garder celui de président de l’intercommunalité, une intercommunalité qui chapeaute parfaitement la mairie : par exemple les questions scolaires sont d’ordre intercommunautaire.
Bref, c’est aujourd’hui un nouveau départ pour Jean-Michel Baylet qui n’étant plus sénateur ni président du conseil général n’en espère pas moins de l’avenir. Et il a les yeux fixés sur les sénatoriales de 2020 puisque Yvon Collin ne va pas se représenter et que François Bonhomme semble fragilisé. Franchement, qui d’autre que lui peut sauver le Tarn-et-Garonne ? Donc sénateur en 2020, il lui restera à redevenir majoritaire au Conseil départemental et la machine est repartie pour un tour… Vive le jour d’après… J-P Damaggio.