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Vie de La Brochure
14 juillet 2020

Digne et Victor Hugo

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Bien qu’ayant lu avec attention Les Misérables, j’avais oublié que le point de départ était la ville de Digne à cause d’une anecdote que l’écrivain avait relevée très tôt dans sa vie.

Digne est la ville des plaques de rue donc j’ai noté celle-ci :

« En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. » C’est avec cette phrase que s’ouvre un des plus célèbres romans de la langue française : Les Misérables de Victor Hugo, lu dans le monde entier dès sa publication en 1862. Mais pourquoi Victor Hugo fait débuter l’action de son roman-fleuve dans notre ville ? Vers 1835, l’écrivain commence à s’intéresser à François Melchior Charles Bienvenu de Miollis, évêque de Digne de 1805 à 1838, réputé bon et généreux, qui deviendra son modèle pour le Monseigneur Myriel du roman. Si en 1839, l’écrivain visite le bagne de Toulon, d’où il fera sortir le bagnard Jean Valjean avant son arrivée à Digne, passe par Brignoles où de Miollis fut prêtre, puis par Aix où l’ancien évêque finit alors sa vie, il ne semble jamais être venu à Digne. Mais à Paris, Victor Hugo aurait entendu parler de ce « bon évêque » par deux de ses frères : Honoré Gabriel de Miollis et le général Sextius de Miollis. Et la Bibliothèque nationale de France conserve toujours dans un

tombe de miollis

recueil lié à l’écriture des Misérables, un croquis en forme de plan de Digne, non daté mais attribué à Juliette Drouet, amante de Victor Hugo. Après avoir célébré en 2001-2002 le bicentenaire de la naissance de l’écrivain, poète et homme politique, la ville de Digne-les-Bains évoque en 2019 son lien avec le beau patrimoine littéraire que constitue Les Misérables, notamment par l’installation d’une plaque signalétique en haut de la rue de l’Hubac, face à la maison de Monseigneur de Miollis.

 

L’évêque de Digne donna à Jean Valjean, qui venait de lui voler son argenterie 2 chandeliers supplémentaires. Victor Hugo, comme pour nous laisser une trace vivante de cet évêque exemplaire, n’a pris la peine de changer ni le diocèse (Digne), ni la date d’arrivée dans le diocèse (1806), ni le prénom (Mgr de Miollis s’appelait Charles-François-Melchior-Bienvenu de Miollis), ni le début du nom de famille.

 

Cette année la cathédrale offre une belle exposition au sujet de cet évêque, lieu où est la tombe de l'évêque. Dans cette même cathédrale Gassendi fut le prévôt. Je me suis demandé s'il y était enterré mais il est mort à Paris et sa tombne a été détruite.

J'en profite pour donner sur Gassendi le catalogue des documents de la médiathèque de la ville dont certains sont accessibles sur internet. ICI.  J-P Damaggio

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