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Vie de La Brochure
27 juillet 2020

Claire Valière sur La Dépêche

Valière saint maffre

La Dépêche a rendu compte dfe la rencontre de Saint-Maffre. Sur la photo Josette Combres, Gille Tauzier et le tableau de Claire Valière qui est à la mairie de Bruniquel. J-P Damaggio

Publié le 25/07/2020 à 05:06 , mis à jour à 05:13

 Josette Combres, Gille Tauzier et Jean-Paul Damaggio avaient invité villageois, amis et amateurs d’art à la signature de leur ouvrage "Saint-Maffre et Claire Valière" (1898-1969).

L’artiste peintre, de son nom de jeune fille Albanie Combres, née au hameau, méritait bien cet hommage et une centaine de personnes étaient présentes dans la cour de l’école (terrain qu’elle avait donné à la commune pour sa construction en 1957) attentives à l’exposé de sa vie que fit Gilles Tauzier.

Une femme du peuple devenu peintre

Après un premier mariage malheureux, son mari meurt dans les premiers mois de la guerre de 14, elle épousera le peintre, déjà confirmé, Lucien Andrieu (1875-1955) qui était "monté" à Paris au début du siècle et avait fréquenté les plus grands de Picasso à Rodin. Cela influencera définitivement la carrière de la jeune femme au tempérament artistique. Son mariage avec Sabinus Valière (1880-1964), député socialiste de la Haute-Vienne et avocat à la cour d’appel de Paris lui donnera toute latitude pour se consacrer entièrement à son art et exposer dans les plus grandes galeries parisiennes avec succès. Elle n’oubliera pour autant jamais son cher village qu’elle peint si souvent et où elle est revenue définitivement avec son mari après la Seconde Guerre mondiale. Une grande peinture à l’huile, prêtée par la mairie de Bruniquel, représentant les châteaux dominant la confluence de l’Aveyron et de la Vère donnait une idée de son style figuratif très coloré. Elle a représenté fleurs, natures mortes, nus (surprenant pour une femme à cette époque), paysages de chez nous et du Limousin, pays de son mari.

Jean-Paul Damaggio insistait ensuite sur le destin rare de cette femme du peuple devenue peintre. C’était aussi l’occasion de se demander ce qu’étaient devenus tous les tableaux que de nombreux témoins avaient vus dans sa maison. En effet, à part ceux détenus par quelques musées (Marseille, Grenoble, Toulouse, Montauban notamment) achetés du vivant de l’artiste, très peu de ses œuvres sont sur le marché. Un pot amical clôturait cette sympathique présentation.

 

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