Discours de Mathiez à Montauban en 1899

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 Dans ma vie scolairee je n’ai connu les discours de distribution des prix qu’une fois. Les collèges n’y avaient pas droit mais quand le GEG est devenu CES alors dans le cinéma de Caussade ce fut le rassemblement.

En retrouvant celui du jeune Albert Mathiez à Montauban en 1899 (il avait 25 ans) je ne cache pas mon émotion.

Je dis en retrouvant car si Daniel Ligou a permis de le faire connaître en 1977, je l’ai lu seulement en 1990 en préparant mon livre sur Léon Cladel. A l’époque, pour le faire connaître ça aurait été un travail de titan. Il était sur un journal local (sans doute Le Républicain) donc le faire photocopier, (c’était possible aux archives départementales) le recopier mot à mot, trop dur.

A présent, avec internet, une petite heure et je peux le relire, l’étudier, le méditer.

Pour Mathiez l’exercice n’était pas facile car il n’avait pas le droit de trop fâcher la bonne société locale, lui qui tout en parlant savait qu’il était exclu du Lycée pour avoir défendu Dreyfus, et il ne pouvait faire oublier sa passion pour les révolutionnaires de toujours.

La lecture qu’en fait Daniel Ligou peut compléter les réflexions de chacun. J-P Damaggio