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Vie de La Brochure
4 octobre 2020

La parole aux sénateurs du 82

sénateur 82

sur la photo : Christian Astruc, Pierre-Antoine Lévi, Christèle Garcia (maire de piquecos suppléante) François Bonhomme et Climène Bringay (conseillère municipale de Sérignac suppléante) 

Le Petit Journal a donné la parole aux deux sénateurs. Il n'y a rien d'extraordinaire dans leurs propos mais je les reprends à titre de documents. JPD

Pierre-Antoine Lévi

Peut-on dire que vous êtes la surprise de ce scrutin ?

Non. Je ne le pense pas. Si je me suis présenté c'est parce que j'estimais que mon expérience d'élu de terrain pouvait être utile à notre territoire. J'ai eu l'occasion de rappeler à plusieurs reprises que j'avais tissé des liens sincères et amicaux avec de nombreux élus du département quels que soient leur sensibilité politique ou leurs idées. Leur soutien m'a convaincu de me présenter aux suffrages des grands électeurs. Cette victoire est aussi la leur. Elle vient également démontrer qu'il est temps de faire de la politique d'une manière différente.

 Vous y avez toujours cru en apprenant qu'aucun des deux autres candidats centristes ne se désistait avant le second tour ?

Comme vous le savez une élection n'est jamais ni gagnée ni perdue d'avance. Je ne m'étais mis aucune pression. Si certains doutaient de moi, je n'ai jamais perdu confiance pour autant. Il est clair que quand j'ai vu que la majorité des candidats se maintenaient, le score serait très incertain. D'ailleurs je ne me suis pas trompé . J'en profite pour saluer très chaleureusement Jean-Paul TERRENNE qui n'a perdu que d'une seule voix et à qui j'adresse toute mon estime. Je présente également mes salutations les plus républicaines à l'ensemble de tous les participants à cette élection.

On a vu Christian Astruc président du Conseil départemental, vous féliciter très chaleureusement. Peut-on savoir ce que vous êtes dit ?

Christian ASTRUC m'a soutenu là ou d'autres n’ont abandonné ! Je l'en remercie très sincèrement comme je remercie tous les délégués sénatoriaux qui se sont portés sur ma candidature. Le Président du Conseil Départemental m'a dit ainsi qu'à François Bonhomme tout le plaisir qu'il aurait de travailler avec nous.

Avez-vous parlé avec Brigitte Barèges depuis votre élection ?

Non pas pour le moment. Peut être le fera t'elle dans les jours qui viennent. Mais comme j'ai eu l'occasion le dire et le rappeler partout o je suis passé, je serai le sénateur de tous les élus, et je travaillerai sereinement avec le Maire de Montauban comme je le ferai avec tous les élus du département.

Savez-vous dans quel groupe vous siègerez au Sénat ?

Oui. Je l'ai également annoncé dans toutes mes réunions. Je siégerai dans le groupe de l'Union des centristes, présidé par Hervé MARSEILLE et qui fait partie de la majorité sénatoriale.

Vous représenterez le Tarn-et-Garonne au Sénat avec François Bonhomme. Je crois que vous entretenez des rapports cordiaux ?

Nous entretenons, François et moi des rapports extrêmement cordiaux. Je le félicite pour son brillant succès et le remercie de son soutien et de ses conseils toujours judicieux. Je suis sûr que nous travaillerons ensemble de manière concertée et cohérente pour défendre les intérêts et le développement de notre territoire.

Quels projets souhaitez-vous défendre à la Haute Assemblée ?

J'ai beaucoup axé ma campagne sur la ruralité et la réduction des fractures territoriales. La problématique du statut de l'élu, de la désertification médicale, de la défense de l'agriculture et de la ressource en eau font aussi partie de mes priorités. Je les défendrai avec force au Sénat.

 François Bonhomme 

Petit Journal : Comment avez-vous vécu cette réélection ?

François Bonhomme : Beaucoup de routes secondaires qui rappellent que nous sommes un département rural, de paysages, de lieux, de communes. Cela peut paraître banal mais c'est très important lorsqu'on on se retrouve sous les dorures du Sénat qui peuvent vous faire perdre de vu la nécessité de cet ancrage. Je ne crois pas au «hors-sol» au «sans contact » et au tout « dématérialisé. C'est mon ADN. Représenter son territoire au-delà du slogan, c'est esssayer de bien connaître et de comprendre le Tarn-et-Garonne et ceux qui y vivent. J'ai eu beaucoup de rencontre, d'échanges sur des sujets très divers, découvrir de nouveaux élus aussi. La politique peu avoir quelque chose parfois d'ingrat et de répétitif mais il y a aussi de véritables échanges, des rencontre sincères qui dépassent la circonstance d'une campagne. C'est ce que je retiens au-delà du sentiment de reconnaissance pour ceux qui me font confiance.

 Vers qui vont vos premières pensées ?

Je pense d'abord aux gens simples, directs, ceux qui ne vont pas faire du tapage mais qui essaient de faire face de manière générale à la vie dans ce qu'elle peut avoir de difficile et de brutale; Je n'aime pas le ricanement des cyniques, de ceux qui sont à la manœuvre, le petit monde de la consigne et du mot d'ordre. De pouvoir rencontrer des personnes, presque avoir des tête-à-tête plutôt qu'un foule ou des «gens», c'est très différent. J'ai une pensée pour les maires qui sont à la tâche quotidienne pour les autres ; qui poursuivent leur mission sans bruit et en sachant que leurs-moyens sont limités. Les administrés ne se rendent pas toujours compte ce que cela veut dire véritablement que d'être disponibles, malléable en permanence, recevoir et essayer des traiter toutes les doléances qu'on rencontre sur sa commune. Heureusement, qu'il y a encore des personnes que s'engagent en ce sens pour maintenir un semblant de cohésion sociale à l'heure ou…

Sous quels auspices se présente ce nouveau mandat ?

Dans la continuité ; J'essaie d'être constant, de ne pas surréagir aux événements, ou à l'actualité immédiate alimentée par les chaines d'information continue.

 Le deuxième siège revient à Pierre-Antoine Lévi. C'est pour vous une surprise ?

Se déclarer tardivement et dans ces condition, c'est évidemment une surprise. Il n'était pas attendu et il a su convaincre. Je le connaissais comme 1er adjoint à la Ville de Montauban et pour le sérieux de son travail. Je me réjouis de le côtoyer et de travailler avec lui.

 Venons-nous de vivre une défaite historique pour les radicaux de Gauche ?

Je ne sais pas ce que vous entendez pas «radicaux de gauche» ; Il y a des gens modérés et responsables et il y a des personnes qui sont à la manœuvre permanente, à pleurnicher sur les postes de pouvoir perdus au Conseil Départemental ou au Sénat. Tout cela est pathétique. Quand je vois ce grand «journal de la démocratie» comme il se qualifie lui-même par antiphrase être aux ordres de son PDG, taper comme des bourrins sur tout ce qui vient contrecarrer ses plans de pouvoir, je me dis que cela relève de la période glaciaire. Quand j'ai vu que pendant la campagne municipale à Valence d'Agen, «La dépêche du Midi » et ses grouillots, commanditer trois articles par semaine pour célébrer la candidature de son PDG Jean-Michel Baylet, sur n'importe quel sujet, se précipitant pour s'extasier de toute visite et inauguration de la dernière centenaire à la maison de retraite, cela donne la mesure des choses sur les mœurs politiques qui appartiennent à une autre époque.

 La majorité sénatoriale de centres droits sort renforcée après ces élections. C'est une satisfaction...

Ma satisfaction s'est surtout de nouer une relation durable avec les élus et le territoire que je représente. C'est, au final, tout ce qui compte.

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