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Vie de La Brochure
29 octobre 2020

Baylet contre Astuc en 2021

La Dépêche lance la campagne des élections départementales avec des pincettes : ce n’est pas JMB qui a souhaité parler sur son journal mais la rédaction qui a voulu tout savoir. Oui, JMB est un laïque comme tout franc-maçon qui se respecte. Mais le souci était dans les dernières questions avec même une question brutale sur ses rapports avec Barèges. «Nous sommes donc sur la même longueur d’onde mais elle est de droite, je suis de gauche.» Ce constat n’a pas empêché une union entre les deux en décembre 2015. J’ai aussi évoqué ce moment sidérant dans cet autre article : ici.

Bref, JMB enregistre échecs sur échecs mais il continue de ridiculiser son adversaire. A suivre. J-P Damaggio

La Dépêche Publié le 26/10/2020

C’est à notre demande que Jean-Michel Baylet, maire de Valence, a répondu à nos questions, samedi, juste après l’émouvante cérémonie d’hommage à Samuel Paty (lire notre édition d ‘hier)

 Vous avez présidé une cérémonie très émouvante ?

 Il y avait beaucoup de monde, les Valenciens, les citoyens de la communauté de communes, les élus et même les autorités cultuelles. Et bien sûr de très nombreux enseignants venus rendre hommage à leur collègue. Nous avons rappelé que nous sommes la République et rendu un hommage vibrant au professeur Samuel Paty.

 Comment vivez-vous la crise sanitaire et le couvre-feu ?

 C’est un drame sanitaire avec de terribles conséquences économiques et un drame social. Ce qui compte avant tout, c’est la santé de tous et il faut appliquer avec rigueur les mesures prises. Nous ne pouvons prendre aucun risque. Il faut aussi se mettre à la place de celles et ceux qui subissent de plein fouet une récession terrifiante. On peut entendre leur mécontentement même si ça ne change rien, hélas. C’est dans les cafés et les restaurant que se construisent le lien social et la fraternité. Je vois des gens anxieux, agressifs parfois ce n’est pas notre mode de vie. Je pense aux jeunes aussi. Une jeunesse confinée, à 20 ans, c’est terrible.

 Pendant votre campagne, vous aviez beaucoup insisté sur la propreté de la ville et la sécurité ?

 Il y avait un besoin sur la propreté. Aujourd’hui, la ville est propre, c’est reconnu de tous, je dis merci aux équipes municipales qui ont œuvré pour qu’il en soit ainsi. Les poubelles ne traînent plus dans les rues. tout le monde est satisfait. C’est la moindre des choses quand on est à la tête d’une commune de la voir pimpante et agréable à vivre. La propreté, ; c’est l’affaire de tous. Les Valenciens jouent le jeu.

 La sécurité constitue un autre gros enjeu…

 On n’a pas de grand banditisme ni de caïds. Mais on a des incivilités et c’est inacceptable. On a renforcé la police intercommunale, la police municipale avec des patrouilles mixtes de jour comme de nuit. Nous ne céderons rien. La loi de la République s’impose partout et à tous. J’ai pris des arrêtés pour interdire, entre autres, les barbecues et la mécanique sur la voie publique. Nous veillons à ce que tous les enfants de Valence soient scolarisés pour apprendre le vivre ensemble. Et je remercie la gendarmerie pour avoir arrêté Les trafiquants de drogue et dealers qui ont été arrêtés et condamnés.

 Sur le plan économique, où en êtes-vous ?

 La période ne se prête pas aux grands projets économiques même si nous avons des perspectives. Valence d’Agen et la communauté de communes sont des territoires qui ont une prospérité économique et artisanale. Par les temps qui courent, ce qui comte c’est de sauver tout le monde. Nous accompagnons les artisans et commerçants pour passer ce moment dramatique en lien avec la région y compris sur le plan financier. Quant au projets futurs nous tenons le rythme malgré les difficultés liées au covid et les grands projets sont dans les tuyaux et avancent. Les engagements seront tenus.

 Vous êtes très critique sur la gestion du département par la majorité. N’est-ce pas trop sévère ?

 Je suis traumatisé par ce qui se passe au département. Christian Astruc a voulu ma place et l’a obtenu, on sait comment… Quand on veut accéder à des postes de telles responsabilités, c’est qu’on a des ambitions pour le Tarn-et-Garonne. Depuis six ans, il ne s’est rien passé. On n’a encore pas terminé les projets que nous avions lancés et budgétés. Et quand ils le font c’est dégradé..

 C’est un peu dur, non ?

 Interrogez les maires qui sont catastrophés car rien ne bouge. Les associations, c’est la même chose. Ils ont vendu la colonie de Mimizan, qui était une pépite où les jeunes de familles modestes allaient en vacances. Il y a le démantèlement du laboratoire vétérinaire, maintenant TGH : Ils sacrifient notre patrimoine. Le personnel du département est méprisé ; on navigue à vue, au gré des flots. C’est un bateau sans capitaine et l’assemblée, un théâtre d’ombres.

 Serez-vous candidat lors du renouvellement départemental ?

 Vraisemblablement….

 Certains critiquent votre vision commune avec Brigitte Barèges ?

 Ça me fait bien rire ! Cela fait 30 ans qu’on s’affronte. Elle a plus que participé à la mise en place d’Astruc, mais ça n’a pas duré longtemps car ils se sont rapidement fâchés. Aujourd’hui, comme moi, elle pense qu’il est grand temps de changer de majorité et de président. Nous sommes donc sur la même longueur d’onde mais elle est de droite, je suis de gauche ; Je suis droit dans mes bottes, un radical de gauche de toujours et je le resterai.

 Propos recueillis par Laurent Benayoun

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