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Vie de La Brochure
12 novembre 2020

1942 : les juifs et la Petite Gironde

Non la question juive ne va pas devenir ma nouvelle spécialité, mais après avoir évoqué un article de La Dépêche, je me devais d’aller voir, au nom de l’équité, chez son concurrent de droite, venu de Bordeaux, La Petite Gironde. Le tableau donne des éléments communs pour révéler un antisémitisme qui se veut savant. J-P Damaggio

 

petite gironde

 

 Petite Gironde : Le juif et la France 28 mars 1942

On sait que l'Institut des études juives de Paris, après avoir fait une importante exposition dans la capitale sur le problème israélite en France, en ouvre une, aujourd'hui, non moins importante, à Bordeaux.

En guise de préface le délégué de l'institut parisien, M. Nerisson, a bien voulu donner à la « Petite Gironde», au moment 0ù s'inaugure l'œuvre à laquelle il s’est attaché avec enthousiasme et dévouement, l’intéressant article suivant :

 Depuis quelques jours déjà la curiosité des passants se donne libre cours, l'activité périodique laissant pressentir l’Exposition règne dans les jardins de la mairie. Aujourd'hui, un immense panneau masque la façade. Sur les grilles, chacun peut lire l’invitation qui lui est faite de visiter l'Exposition « le Juif et la France ».

Etre antijuif ne consiste pas en une chasse à l'homme organisée ironiquement par de jeunes potaches en mal de monôme, ou par quelques tristes étudiants de trentième année ayant franchi péniblement le cap de la puberté pour en arriver à la barbe blanche, conservant le fol espoir de devenir tribuns et qui, vitupérant, le soir contre le bouquiniste juif du Quartier Latin, étudient les possibilités qu'ils auraient eues de faire une blague à tabac avec le prépuce à Blum.

Cette minorité de « patriotes » a toujours existé en France, mais son esprit procède davantage de l’anarchie. Extrémistes de tous poils sont fils de la Fronde.

La majorité de la Douce France est équilibrée et a un penchant inné pour la solidarité. Quelques folles qu’elles aient pu être, les grandes idées humanitaires sont nées en France ; que nous en ayons confié l'application à des incapables, c'est chose évidente, mais nous n'aimons pas voir le faible brimé. Et le juif, fessé par la jeunesse sans pitié a valu à celui-ci la protection du peuple : la brimade en a permis l'épanouissement.

L'antisémitisme au contraire est le système parfait d'autodéfense ; il entre en fonction dès qu'il y a saturation : il a joué dans tous les pays d'Europe. Il est aussi automatique que l'œil à l'égard du moucheron. La persécution, dans aucun cas, n’est recherchée, exclusivement l'élimination absolue.

Le Français n’est pas fou et ne criera pas « A mort le juif ! parce qu'une voix lui aura chuchoté à l'oreille «Tue ! ». Mais le Français éliminera le juif comme il aurait éliminé le nègre ou le peau-rouge si le nègre ou le peau-rouge avait exprimé le désir d’être président du conseil.

La réaction populaire contre le juif a été longue à venir, il était ignoré : un quelconque Isaac, Blum, Levy, ne devenait il pas Durand, Martin au Dupont ; s’il était démasqué il invoquait son Dieu… «Vous allez à l'église je vais à la synagogue». Aujourd'hui, ils jouent les martyrs. S'il y a une religion juive, elle n'est que l'expression spirituelle de la race ; un juif feint de devenir chrétien ; jamais un chrétien ne pourra devenir juif. Une religion n'est pas dans le sang... une race l'est, un blanc ne deviendra jamais noir.

Si vous doutez de ces assertions, quelques citations de juifs ou de revues spécifiquement juives vous apporteront leur précieux témoignage

Crémieux (1860) fondateur de l'Alliance Israélite universelle explique l'étroite dépendance de la religion à l’égard de la nationalité : « Notre nationalité c'est la religion, c'est la religion de nos pères et nous n'acceptons aucune autre nationalité... »

Fleg est bref mais que de puissance dans ces quelques mots : «Les juifs sont juifs, ils veulent rester juifs toujours et partout ; même malgré eux, ils restent juifs ».

Voici votre scepticisme mis à rude épreuve Pensez vous encore que le fait de considérer le juif comme étranger est contre la loi des gens ? Non ! c'est la reconnaissance pure et simple de leur désir le plus absolu.

Leur révolution mondiale a été préparée de main de maître et le Juif Karl Marx - père de l'Internationale — pouvait se permettre de déclarer que les gouvernements de nations formant la République universelle passeraient sans effort dans les mains d'Israélites à la faveur de la victoire du prolétariat. Il serait vain de penser que Marx était enfin d'un autre esprit que celui d'Israel. Maurice Meurrey dans son esprit juif nous le définit en ces termes : «Par le sang et par la tradition, Karl Marx et Rothschild représentent les deux extrêmes et personnifient tous deux l'idéal juif élevé à sa plus haute puissance. »

Nous avons eu l'occasion de voir où pareil esprit nous a menés, à quelle apothéose nous avons été conduits. Août 1939, tous les leviers de commande sont aux mains des juifs ou de leurs valets ; radio, presse, agences commerciales. La guerre est déclarée : la défaite, ô combien rapide ! la sanctionne.

Les yeux bouffis de ce sommeil de drogués ; nous nous réveillons pour considérer avec terreur les effets de notre ruine sans comprendre par où nous sommes passés. La vie était si belle sur notre sol de France.

Les forces de la nation se lèvent, l'Exposition «le juif et la France » nous apporte, dans l'objectivité la plus absolue, les preuves irréfutables condamnant à jamais tous les responsables de notre déchéance.

Tous les Français de notre riche Sud-Ouest auront à cœur de se grouper dans une triomphale allégresse, rendant à jamais une France libre dans une Europe régénérée. Nerisson.

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