Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
15 novembre 2020

AMLO et Trump

mexique

Je n’oublie pas ma chère Amérique latine.

Depuis 2018 j’essaie de suivre la politique d’AMLO au Mexique sans comprendre où il va exactement. Je reprends en document un article sur la lutte contre la fraude fiscale des grandes entreprises où il est cependant rappelé qu’il n’est pas question d’inventer un impôt sur la fortune.

La_dame_de_fer_de_l'impôt

Andrés Manuel López Obrador a émis une déclaration très mesurée le 9 novembre, adressée à Joe Biden en signalant qu’il souhaitait « attendre le comptage définitif pour se prononcer. Nous ne voulons pas réagir à la légère, nous souhaitons le respect de l’autodétermination des peuples… Nous restons prudents ». Et il a ajouté : « Le président Trump a été très respectueux avec nous et nous avons obtenu de bons accords. Nous le remercions car il n’a pas été interventionniste. […] Et sur le candidat Biden pareillement. Je le connais depuis plus dix ans. »

 Mais oui Trump qui avait fait du Mexicain sa bête noire en 2016 avec la promesse d’un mur tout le long de la frontière payée par le Mexique, avec des clandestins insupportables, avec des entreprises à rapatrier aux USA, s’est bien entendu avec AMLO ! D’ailleurs en 2020 la question du mur a disparu et les méchants Mexicains ont été oubliés. Que s’est-il passé ? Difficile à dire.

 La victoire d’AMLO (décembre 2018) avait donné le départ d’un retour des gauches au pouvoir en Argentine (10 décembre 2019), les manifestations au Chili avec le succès récent au référendum, et concernant la Bolivie il y avait eu le renversement de Moralès par un pouvoir dit fasciste, mais qui a organisé des élections qui ont permis le succès du remplaçant de Moralès (le fasciste qui n’était pas au pouvoir a fait 14%). Le succès de Luis Arce fait cependant penser au succès du remplaçant de Correa qui très vite a pris ses distances avec lui. Luis Arce tient à distance son ami Moralès. Quant au Pérou il est secoué par un mouvement politique actuel après une succession de chefs d’état incapables de finir leurs mandats pour cause de corruption.

 Cette situation pose toujours la question : mais qu’est-ce que la gauche ? Faut-il se réjouir du pouvoir du nouveau président argentin ?

Pour AMLO l’affrontement avec les Zapatistes n’a pas baissé (au contraire), la lutte contre le nouvel aéroport a été soutenue puis rejetée, le rapport au crime organisé reste flou. Le président a retenu le principe chaviste : occuper les médias et chaque matin il fait sa conférence de presse. Mais concernant la vie de son propre parti, l’obscurité règne. A suvre. J-P Damaggio

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 023 719
Publicité