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Vie de La Brochure
1 février 2021

La Catalogne vote le 17 février

sondage catalogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Catalogne se prépare à voter. La droite n'est toujours pas brillante même si l'apparition de l'extrême-droite de Vox est là. La vraie bataille est entre les deux plus gros partis indépendantistes : ERC (modéré mais à gauche) et JxCat (le parti de Puigdemont). Avec la gestion nationale du PSOE-Podemos il est clair que les socialistes tirent les marrons du feu (de 13 à 19%) et Podemos (Podem) recule. Comme partout en Espagne le nouveau parti Ciudadanos est en forte perte de vitesse une part se retrouvant du côté des socialistes et l'autre du côté de la droite. La Dépêche du Midi propose un tableau peu réel car même si les socialistes marquenrt encore quelques points ce parti n'aura pas de majorité pour gouverner ! Cet article entre dans la campagne pro-PS. J-P Damaggio

P.S. La pandémie est forte en Catalogne mais il n'a jamais été question de reporter les élections... comme d'ailleurs dans presque tous les autres pays du monde !

Article Dépêche du Midi

Les élections régionales se dérouleront le 14 février en Catalogne. Le socialiste Salvador Illa est donné gagnant dans certains sondages. Pour la première fois depuis dix ans, les indépendantistes pourraient perdre les élections.

Pour la première fois depuis 10 ans, un candidat non indépendantiste a une réelle possibilité de devenir président de la Catalogne. Quelques jours après avoir abandonné son poste de ministre de la santé, le socialiste Salvador Illa, 54 ans, se lance à la conquête de la Généralitat. Inconnu du grand public il y a encore un an, la pandémie a placé ce diplômé de philosophie né près de Barcelone sous le feu des projecteurs. Humble, modeste et consensuel, Illa s’est démarqué dans la tempête et malgré l’ampleur de la crise sanitaire, il est apparu comme l’une des valeurs sûres du gouvernement. Pedro Sanchez a donc créé la surprise en lui demandant de remplacer au pied levé Miquel Iceta désigné dans un premier temps.

En tête dans les sondages

Le scrutin du 14 février s’annonce très serré mais des sondages ont placé en tête Salvador Illa. Preuve d’une certaine nervosité chez ses adversaires, il est devenu le candidat à abattre. « C’est un très bon coup de la part des socialistes » reconnaît Marc Sanjaume, professeur de Sciences Politiques à l’Universitat Oberta de Catalunya. « Des neuf candidats qui se présentent, c’est le plus connu. Ça fait un an qu’il est tous les jours sur les chaînes de télé espagnoles, celles qui sont regardées par les unionistes, à la différence de TV3 la chaîne catalane. » Le socialiste, farouchement hostile à l’indépendance mais réputé pour sa modération, jouit d’une certaine popularité. Selon une enquête publiée vendredi, c’est le candidat le plus apprécié. Suffisant pour voir en lui le futur président de la Catalogne ? Pas sûr.

Trois ans et demi après le référendum du 1er octobre 2017, la moitié des Catalans restent favorables à l’indépendance, et peu importe si la perspective de voir naître une république catalane à court terme s’est éloignée. Président par intérim depuis la destitution de Quim Torra, l’austère Pere Aragonès espère bien remporter la bataille.

Le candidat indépendantiste incarne le tournant réaliste pris par sa formation, la gauche républicaine (ERC). « Il n’y a plus de consensus dans l’indépendantisme : il y a d’un côté ERC qui regroupe les modérés qui savent que l’indépendance ne se fera pas du jour au lendemain, et de l’autre les fondamentalistes qui sont derrière Carles Puigdemont et sa candidate Laura Borras ».

L’issue du scrutin incertaine

Marquée par la pandémie, la campagne est atypique : il n’y a pas de meetings et la plupart des réunions publiques se font par vidéo conférence. Face au risque de contagion, l’abstention pourrait être élevée. Les sujets de préoccupation ne sont plus les mêmes : la Catalogne lutte contre la troisième vague et enregistre un taux de chômage de 13 %. « L’indépendance n’est plus le débat prioritaire » estime le politologue Gabriel Colomé. « La crise sanitaire et la crise économique sont au cœur de cette campagne. On va enfin retrouver l’axe classique gauche / droite ».

Dans ce contexte, l’issue du scrutin est difficile à prévoir. « Il y a un mélange de colère et de résignation face à des mesures anti Covid pas toujours comprises. Il est très difficile de savoir qui va payer cette colère » analyse Gabriel Colomé.

« Ce sera un duel entre Aragonès et Illa » pronostique Marc Sanjaume. « Mais un blocage n’est pas à exclure. S’il n’y a pas de majorité claire pour gouverner et si les partis ne parviennent pas à s’entendre on peut avoir une répétition électorale dans quelques mois ».

De notre correspondant à Barcelone Henry de Laguerie

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