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Vie de La Brochure
10 février 2021

La chute de Brigitte Barèges

Barèges-Brun

Dans un article précédent j’évoquais la prévisible lutte annoncée entre Ghislain Descazeaux et Brigitte Barèges aux prochaines départementales. Je n’imaginais pas une seconde que la maire puisse tomber sous le coup de 5 ans d’inéligibilité. La justice a tranché. A-t-elle connu compte du fait que l’avocate Brigitte Barèges ne pouvait ignorer la loi ? Il est évident que la décision va avoir des répercussions importantes aux élections qui viennent, départementales et régionales.

Pour faire tomber le président Christian Astruc, Brigitte Barèges était une pièce maitresse et sa marginalisation va avoir une influence sur le parti LR. Par ailleurs une liste dissidente du RN avait été envisagé aux régionales (Barèges-Menard) qui a du plomb dans l’aile.

C’est dans ce contexte qu’il faut  lire les propos ci-dessous du responsable de La Dépêche qui parle du «paravent de la justice». Je suis prêt à être d’accord avec lui sur l’éventuel deux poids, deux mesures (les infractions de Balkany sont sans commune mesure depuis des décennies) mais si la justice devient plus sévère contre les malversations comment ne pas se réjouir.

Il y a dans cette décision un volet oublié, le cas du Petit journal. Rappelons qu’il existe un quasi monopole de La Dépêche, or Le Petit journal qui a accepté de publier les articles rédigés par l’employé municipal se retrouve condamné : « Alain Paga, directeur du Petit Journal, a été reconnu coupable de recel de détournements de fonds publics et condamné à une peine de 10 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende ». Le journal qui ne roule pas sur l’or pourra-t-il se relever ? A suivre. J-P Damaggio

P.S. Le dessin ancien de mon ami Jean Brun à qui je rends ainsi hommage.

   Le responsable local de la Dépêche

On ne commente pas une décision de justice, entend-t-on souvent bêtement. En démocratie on commente ce qu’on veut. La décision des juges toulousains est certes souveraine mais elle pose question. Les juges contre le peuple, en quelque sorte. Il ne s’agit pas de… juger les juges mais de s’interroger sur la pertinence morale d’une décision qui met un terme brutal à une carrière politique. Comment, d’un trait de plume, mettre fin à un parcours légitimé par les citoyens ? Comment alors que, par deux fois, depuis le début de l’affaire, les Montalbanais ont accordé leur confiance à leur maire, la renvoyer sans appel ?

Chacun jugera. Mais cette exécution provisoire (tiens, tiens…) a le goût du sang, d’une guillotine qui ne dit pas son nom, d’un enterrement de première classe. Derrière le paravent de la justice, le coup est rude. Les Balkany, Sarkozy et récemment le maire de Gaillac l’ont appris à leurs dépens.

D’autres (deux poids, deux mesures ?) ont échappé à cette exécution provisoire. On pense à l’ancien sénateur Yvon Collin qui, d’appel en cassation, continue son parcours judiciaire, bien des années après sa condamnation dans une affaire de corruption..

Quelle est cette justice qui condamne sans aucune possibilité d’appel ? C’est la loi, mais ce matin, un sentiment douteux traverse les cerveaux de certains et pas forcément uniquement des amis de Brigitte Barèges. Les juges contre le peuple ? Laurent Benayoun

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