L’occitan sur Les Lettres Françaises 1945-1950
Avant la guerre le PCF n’était absolument pas préoccupé par les questions de l’occitan (je ne sais pour le breton, le basque etc.). La Résistance a tout changé et je suis allé voir du côté des Lettres françaises le journal des intellectuels du PCF.
J’ai déjà donné l’article de Jean Cassou. Par la suite c’est Robert Lafont qui sera au cœur de la discussion avec un dénommé René Violaines que je ne connais pas. Félix Castan apparaîtra au détour d’une phrase mais surtout en réponse à un point de vue d’Aragon en 1950.
Robert Lafont marque déjà sa différence : "Le poète a cessé de penser à lui pour écouter son peuple. Castan (l'un des plus jeunes parmi les poètes occitans) parle d' « humilité ». A vrai dire, la poésie d'oc n'est pas un mouvement d'humilité, c'est une poésie volontairement humble, elle veut « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ». Le poète d'oc est au milieu de son peuple et c'est lui la voix du peuple. Le plus significatif à cet égard c'est Max Rouquett e, un homme qui, du point de vue poétique, est très près du folklore."
Je laisse le lecteur se faire son opinion sur la question traitée à ce moment là. JPD
Les_Lettres_Françaises_et l'occitan
Les Lettres Françaises et l’Occitan
Sommaire
11 novembre 1944 : anecdote
14 décembre 1945 : Montségur par Jean Cassou
6 septembre 1946 : provinces françaises
2 mai 1947 : Pour un nouveau félibrige René Violaines
16 mai 1947 : Réponse de Robert Lafont
27 mai 1948 : La Renaissance de la littérature occitane René Violaines
26 août 1948 : Rencontre avec Robert Lafont
25 novembre 1948 : brèves
9 février 1950 : brèves La Ganipote
20 avril 1950 : brèves
5 juin 1950 : Aragon-Castan