La Commune et les USA

La Commune fut brève mais cependant marqua beaucoup le monde. Nous avons noté le cas de Tizi-Ouzou et aujourd’hui nous passons par les USA à l’aide d’un journaliste écossais.

La question évoquée pose toujours problème, celle d’une négociation entre les deux camps pour éviter le massacre. 

Dans le camp de la Commune certains ont plaidé pour une négociation quand il est apparu que seule la défaite serait au rendez-vous.

Thiers, qui en mars avait besoin de gagner du temps joua la carte de la négociation mais sans envisager une issue positive.

Dans le document joint il s’agit d’un journaliste écossais qui aura tout fait pour inciter les autorités anglaises et nord-américaines à jouer les intermédiaires pour assurer les négociations. Entre deux parties en guerre, il faut un médiateur.

Cet homme a pu voir comment les massacreurs s’unirent jusqu’à sacrifier un archevêque et des otages pour mieux désigner les communards du nom d’assassins.

De tous les coins de France et en particulier de la ville de Toulouse des se proposèrent pour aider à une entente et nous y reviendrons.

C’est vrai au sein même de la Commune des forces refusaient l’idée d’une négociation qui ne serait qu’une reddition.

Rappelons que c’est une histoire à trois puisque les forces prussiennes étaient aussi aux portes de Paris d’où la question qui se pose sur le titre du livre de Marx : La guerre civile ? C’est là faire peu de cas du rôle joué par les Prussiens alors qu’i fut déterminant. A suivre. J-P Damaggio

P.S. Le document est issu du livre La Guerre civile en France publié par les Editions sociales en 1872 sans nom indiquant qui a mis au point cette édition.

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