Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
1 mars 2021

Montebourg, Chassaigne, Longuet signent pour le nucléaire

Initiative en faveur du nucléaire. Un débat classique qui traverse la gauche et pas que la gauche.  Car le débat ne fut jamais très clair.... J-P .

 

Le Monde

Montebourg, Accoyer et Chevènement unis pour la défense du « patrimoine nucléaire français »

L’objectif de cette association transpartisane de soutien à la filière est de faire pression sur les pouvoirs publics pour obtenir la construction de nouveaux réacteurs. Par Nabil Wakim Publié le 15 février 2021

Quel sujet peut unir des élus sarkozystes, des députés communistes, un ancien président de l’Assemblée nationale et des grands patrons ? C’est pour défendre la filière nucléaire française qu’une cinquantaine de personnalités ont signé, vendredi 12 février, l’appel de l’Association de défense du patrimoine nucléaire et du climat (PNC-France).

Les signataires renouent avec une tradition française d’union transpartisane autour de la promotion de l’atome. On y trouve plusieurs figures de la droite, tels l’ancien ministre et sénateur Gérard Longuet ou le député LR Julien Aubert. Mais aussi plusieurs élus communistes : le président des députés PCF, André Chassaigne, ou son collègue de Dieppe Sébastien Jumel. Quelques socialistes, comme le député des Pyrénées-Atlantiques David Habib, sont de la partie, tout comme le probable candidat à la prochaine élection présidentielle, Arnaud Montebourg.

L’ancien ministre de François Hollande fut élu de Saône-et-Loire, où se trouvent plusieurs usines de Framatome – notamment celle du Creusot, dans laquelle Emmanuel Macron s’est rendu en décembre 2020 pour vanter les atouts du nucléaire français. L’ancien président de la SNCF puis d’Airbus, Louis Gallois, ainsi que les anciens ministres Jean-Pierre Chevènement et Hubert Védrine complètent la liste, aux côtés de plusieurs scientifiques, – comme le prix Nobel de chimie Jean-Marie Lehn.

« Ce qui nous rassemble, malgré nos sensibilités diverses, c’est d’être convaincus de l’importance du nucléaire pour maîtriser les émissions de gaz à effet de serre », explique l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer. Le but est de mobiliser les élus des territoires sur lesquels sont implantées des installations nucléaires.

Défis majeurs

Le collectif critique la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en 2020 au même titre que la politique de l’exécutif en matière de nucléaire. La feuille de route énergétique de la France prévoit l’arrêt de douze réacteurs d’ici à 2035 ainsi qu’une production électrique partagée à 50 % entre le nucléaire et les énergies renouvelables. « Ce ne sont pas des hypothèses sérieuses, et elles mettent en péril la filière nucléaire », s’inquiète M. Accoyer, qui travaille sur cette initiative depuis plusieurs mois.

La volonté du gouvernement d’attendre la mise sur le réseau du réacteur EPR de Flamanville (Manche) pour décider d’en construire de nouveaux est également dénoncée. Ce projet, qui a démarré en 2007, ne devrait pas aboutir avant 2023 et coûtera 12,4 milliards d’euros selon EDF (19,1 milliards, d’après la Cour des comptes). « Le gouvernement a une attitude qui laisse entendre que la filière n’aurait pas d’avenir », relève M. Accoyer.

Cet appel intervient au moment où la filière est confrontée à des défis majeurs : obtenir la prolongation d’une partie des réacteurs et convaincre les pouvoirs publics d’engager de nouveaux chantiers au plus vite. La bataille du lobbying est déjà lancée, alors que la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, est à la fois la ministre de tutelle d’EDF et une opposante historique au nucléaire. Cet activisme en coulisse risque de lui compliquer la tâche. Nabil Wakim

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 022 524
Publicité