Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
26 mars 2021

Baylet s'explique

Suite aux révélations sur Médiapart de Nathalie Collin, Jean-Michel a décidé de réagir par une réponse sur son journal. Observons qu'il veut réduire le fait à une guerre entre lui et Yvon Collin. "Je ne souhaite pas accabler davantage sa fille, qui pour moi, a été instrumentalisée." Ce n'est pas Yvon Collin qui apporte sur Médiapart les détails qu'elle apporte. Et comment dire qu'elle puisse être instrumentalisée à son âge aujourd'hui ? Ou alors elle le fut très tôt. Et en effet ils furent de grands amis. Si bien que quand Baylet demanda à Collin de quitter la municipalité de Montauban pour aller battre à Caussade son ennemi majeur au Conseil Général, Jean Bonhonne, Yvon Collin s'est exécuté. Mais Jean Bonhomme est revenu en force avec son fils (différent de son père) qui a battu le sénateur Baylet ! Quant à une gamine qui prend un comportement pour une histoire d'amour, c'est bien sûr grotesque, mais il faut se mettre à la place d'une gamine et de ses fantasmes. Notons aussi cette phrase : «L’entreprise de destruction commence par tenter de compromettre ma participation aux prochaines échéances électorales. » Une façon de dire que si à un moment il avait pensé ne pas se représenter (info que j’avais reprise d’un article de Gérard Vallès en principe bien documenté), il vient de revoir son projet ? D’où son retour en fanfare à la dernière séance du Conseil départemental ? Bref, l'affaire est close mais s'inscrit dans un moment de l'histoire qui aujourd'hui posse problème sauf qu'à un moment la pédophilie était admise. Je me souviens d'une amie, Geneviève Gillet, qui, au tournant des années 1990 s'insurgeait en permanence contre la pédophilie et je regrette de ne pas lui avoir demandé ses raisons personnelles. J-P Damaggio

La Dépêche Publié le 26/03/2021

Jean-Michel Baylet a été entendu en audition libre par la brigade des mœurs dans le cadre d’une enquête pour « viols et attouchements sexuels sur mineur ». Des faits qui se seraient déroulés il y a 41 ans. Alors que la plaignante, Nathalie Collin, fille de l’ex-élu du Tarn-et-Garonne Yvon Collin, s’est longuement exprimée dans plusieurs médias, Jean-Michel Baylet prend la parole pour la première fois.

Voilà un mois que vous avez été auditionné par les enquêteurs, pourquoi ne vous êtes-vous pas exprimé plus tôt ?

J’ai été abasourdi et profondément choqué par cette histoire et sa mise en scène médiatique. Dans ma vie politique j’ai mené beaucoup de combats, et je sais, hélas, que tous les coups sont permis. Mais je n’aurais jamais cru que l’on puisse à ce point calomnier. Le coup est d’autant plus douloureux que j’ai longtemps considéré ces gens comme mes amis. J’ai donc eu besoin de temps, pour encaisser le choc, essayer de comprendre et enfin parler.

Continuez-vous de nier les accusations proférées contre vous ?

Aujourd’hui comme il y a un mois, je conteste solennellement et avec la plus grande fermeté les faits odieux que l’on me prête.

La plaignante ne pouvait ignorer que les faits supposés, vieux de près d’un demi-siècle, ne donneraient lieu à aucune poursuite judiciaire. Pourquoi selon vous a-t-elle déposé plainte maintenant ?

D’abord, il importe de rappeler que ce n’est pas elle qui a initié cette procédure, mais son père. C’est lui qui a écrit au Procureur de la République de Paris, ce n’est pas anodin. Je ne souhaite pas accabler davantage sa fille, qui pour moi, a été instrumentalisée. L’objectif est clair : à travers elle, cet homme veut me détruire, et l’entreprise de destruction commence par tenter de compromettre ma participation aux prochaines échéances électorales.

Il s’agirait donc, selon vous, d’une vengeance politique ?

Yvon Collin a été condamné en octobre 2019 pour « trafic d’influence ». Pour une raison qui m’échappe totalement, il est persuadé que je suis à l’origine de la saisine de la justice, alors qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. La justice a fait son travail, mais il cherche un coupable. Je savais qu’il voulait m’atteindre par tous les moyens, il n’en a jamais fait mystère, mais je n’imaginais pas qu’il emploierait les plus indignes.

Dans son témoignage, la plaignante livre des détails sur des voyages, des lieux, des cadeaux, de nombreux moments passés ensemble. Comment expliquez-vous cette précision ?

Ses parents étaient mes amis et je considérais même son père, qui fût mon directeur de cabinet de 1985 à 1988, comme un « frère » à l’époque. Donc nous avons partagé des moments de convivialité, chez moi, chez eux, en vacances. C’est cette proximité amicale, familiale pourrais-je dire, que l’on tente de réinterpréter et de déformer aujourd’hui pour me salir. Je suis sidéré qu’un geste banal comme un cadeau que l’on fait à ses amis ou aux enfants de ses amis puisse ainsi devenir un élément à charge !

Dans son interview à Médiapart, Nathalie Collin dit « avoir cru à une histoire d’amour » avec vous. Que répondez-vous ?

C’est totalement grotesque ! C’était une enfant à cette époque-là et j’étais en couple avec quelqu’un. Cette personne a d’ailleurs été entendue par les enquêteurs et a été, elle aussi, indignée par de tels mensonges.

On vous sent affecté…

Je le suis, car au-delà de moi, c’est ma famille que l’on veut détruire. On parle du début des années 80. Je rappelle que ma fille, Victoria, est née en 1981 ; mon premier fils, Jean-Nicolas, en 1984 ; et mon second fils, Jean-Benoît, en 1987. Imaginez un peu l’impact que cela a pu avoir sur eux… C’est ignoble. La volonté de me nuire est totale, et qu’importent les dégâts collatéraux.

Maintenant que vous avez été entendu par les enquêteurs, y aura-t-il des suites judiciaires ?

À l’issue de mon audition du 25 février, les enquêteurs m’ont signifié que compte tenu de l’absence d’éléments dans ce dossier et de la prescription des faits, il n’y avait aucune procédure judiciaire, ni mise en examen.

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 023 719
Publicité