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Vie de La Brochure
20 avril 2021

Naissance du rugby à Toulouse

390px-Octave_Léry_en_1923_(premier_président_de_la_F

Le rugby à Toulouse est venu par Montauban et comme partout, à Montauban en partie par des Anglais.

Débuts_du_rugby_à_Toulouse

"C'est à ce moment, en octobre 1891, que le recteur de l'Université, M. Perroud, appela au lycée de Toulouse M. Claustres, répétiteur très sportif. M. Claustres, connaissait le rugby pour l'avoir pratiqué au lycée de Montauban. Il fut heureux de trouver à Toulouse deux élèves de rhétorique, Mercadet et Tallavignes, qui avaient joué eux aussi à Paris et à Reims. Ils s'empressèrent de former des équipes et de faire disputer des matches, d'abord dans la cour des tilleuls du Lycée, ensuite dans la prairie des Jacobins. Le club des «Sans Souci» était créé et bientôt, le lycée ne suffisant plus, on alla planter les piquets sur la prairie des filtres, qui fut pendant douze ans, dans un cadre magnifique, le véritable berceau du rugby
toulousain. C'est à ce moment aussi que les externes et demi-pensionnaires formèrent leur première société «L’Union Athlétique du Lycée»."

L’auteur de cet article (sur la photo) de la revue culturelle L’Archer est Octave Joseph Léry (né le 15 novembre 1885 à Bourg-Lastic - mort le 10 mai 1938 à Toulouse). Wikipédia nous apprend qu’il est le premier président de la fédération française de rugby, de 1920 à 1928, élu alors qu'il est le président du Comité des Pyrénées, et qu'il exerce le métier de vétérinaire dans la ville rose, puis devient le directeur des abattoirs de la ville. Il est également chroniqueur sportif régulièrement pour La Dépêche du Midi. Il est auparavant deuxième ligne au Stade toulousain (1,81 m pour 75 kg), vice-champion de France en 1909 avec cette équipe, et il arbitre également la première finale du championnat après la Première Guerre mondiale, en 1920 entre le Stadoceste tarbais et le Racing club de France. Il meurt le 10 mai 1938 et donc cet article de 1935 est un peu comme un testament. Au-delà du rugby il témoigne d’une époque. J-P Damaggio

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