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Vie de La Brochure
9 novembre 2021

Robert Landes l’instit dans toute sa splendeur

Robert Landes

Par Les Nouvelles du Tarn-et-Garonne et sous la plume de Rodolphe Portolès j’apprends le décès de Robert Landes et j’en suis fortement touché.

Cet instit mériterait un livre car il a pu, ce qui ne m’est pas arrivé, construire une carrière professionnelle exemplaire.

Il fut un instit dans toute sa splendeur car bien sûr il était plus qu’instit. Si bien que dans mes pérégrinations je l’ai croisé en divers lieu et il était toujours le même. D’abord à l’école des Chaumes avec Michel Veyres (un école où les remplaçants en formation continue dont j’étais, allaient souvent), à Monplaisir où il y avait mon fils, à Fonneuve pendant une année où je faisais la décharge syndicale de Rodolphe Portolès, puis le directeur à Pomponne (on ne disait pas Camille Claudel), il était à la fois la fermeté et la souplesse. J’ai joué au foot avec lui dans l’équipe corpo et surprise un jour j’ai découvert ses talents pour animer des soirées musicales. Son sérieux ne m'avait pas fait penser à son sens de la fête. Je l’avais perdu de vue depuis très longtemps, quand j’ai noté qu’il était candidat aux municipales à Montauban.

Il était du côté des enfants avec un sens parfait de la pédagogie.

Je ne peux que reprendre le portrait de lui (je ne savais pas qu’il était fils de paysan mais je l’aurais parié) qui avait été publié dans La Dépêche et, pas de surprise, s’il a été écrit par Jean-Claude Cabaret qui insiste plus sur le côté foot.

 La Dépêche Publié le 10/04/2021 à 05:07 

Robert Landes prend toujours un plaisir évident à évoquer ses origines lotoises : "Effectivement je suis né à Gramat". Issu d’une famille d’agriculteur, la vie l’a pourtant dirigé vers d’autres horizons sans pour autant lui faire perdre les valeurs de ce coin de Causse." Le football ? Il a très tôt été bercé par les stars de la grande équipe gramatoise : "le club évoluait alors en Division d’Honneur au même titre que Cazères, Luzenac, Tarascon, Albi, Auzat et autres Mazamet, L’Espérance ou la réserve du TFC. C’était le temps du grand gardien Henri Ribul, futur international, ou des stars locales, le gaucher génial Delpech, Pichowky et autre Boussac… À 16 ans j’ai signé ma première licence comme cadet au club de foot d’Aynac. Je jouais également dans les équipes de foot et de rugby du collège de Gramat avec un certain Navarre qui est allé à l’UST (Union sportive toulousaine, avant le TFC). Mais surtout, j’ai réussi grâce à mes professeurs et M. Marcel Séva, mon directeur de collège, le concours d’entrée à l’école normale de Mende en Lozère. J’ai joué au foot à l’éveil Mendois (AFL Avenir foot lozérien maintenant)." Un parcours linéaire qui allait, ensuite, diriger l’ancien directeur d’école en Tarn-et-Garonne : "J’ai enseigné d’abord aux Chaumes (Lapierre maintenant), Monplaisir Jacques Brel, Fonneuve avec mon ami Rodolphe Portolès, Camille Claudel et l’école verte de l’hippodrome, en tant que directeur, où j’ai pris ma retraite. Je garde un merveilleux souvenir de ma carrière d’enseignant."

Vincent Petit, le déclic

Lorsque l’on a dans sa classe de CP, un futur professionnel Ligue 1, que l’on a pour voisin Jean-Claude Soleto, un emblématique du football départemental et régional, que l’on a tous les matins, en se levant, le site du Ramiérou devant soi, difficile d’échapper à l’école de foot du MFC : "J’ai donc fait connaissance avec Alain, le père de Vincent Petit. Quand mon fils aîné Willy a eu 9 ans, Jean-Claude et Alain m’ont encouragé à devenir éducateur au sein du MFC."

Un bail qui allait se prolonger dans le temps : "Je suis resté un fidèle éducateur du MFC avec, toutefois, une interruption de sept saisons quand j’étais directeur à Camille Claudel et à l’école verte. J’ai fait la formation d’initiateur 1 et j’ai entraîné jusqu’aux U 13. Avec mon ami Mario (Martinez), et des joueurs talentueux, nous avons eu l’honneur de représenter la Ligue Midi-Pyrénées et de participer à la 17e coupe nationale des poussins à Clairefontaine, les 14 et 15 juin 1997. Je n’ai pas été un grand joueur, mais le MFC a eu la gentillesse de m’accueillir ; cela m’a permis de rencontrer de grands joueurs, de remarquables éducateurs tout au long de ce périple sportif et humain. Aujourd’hui, je continue à me former au CF4 (formation sur le projet associatif, le projet sportif et le projet éducatif). Tant que ma santé me le permettra, je continuerai à agir au sein du club, plus particulièrement au niveau des enfants de 6 ans et 7 ans."

Ces mots tranchants, cette continuité éducative, donnent à l’éducateur l’image d’un homme bien dans ses crampons. De son enfance lotoise rurale, Robert a su garder cette tranquille assurance, cette humilité et ce sens du service à la jeunesse. Un bel exemple de fidélité envers le club jaune et bleu !

De notre correspondant Jean-Claude Cabaret

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