Présidentielles la situation

Avec la désignation officielle des onze candidats la campagne entre dans une nouvelle phase.

Dans le premier temps les sondés répondent suivant leurs opinions.

Dans un deuxième temps, si certains gardent leurs opinions, d’autres cherchent le vote utile ou efficace à savoir qui peut être au second tour.

L’exemple le plus frappant avait été donné par Chevènement en 2002 qui à partir du moment où la liste des candidats a été connue les intentions de vote pour lui, se sont effondrées, car il n’était pas retenu comme candidat possible de second tour ? Ce fut l’année où un duel Jospin/Chirac était attendu et où par surprise J-M Le Pen est venu s’imposer. Ne pas confondre avec 2017 car là Marine Le Pen était donnée présente au second tour. Je veux dire que si certains électeurs de Le Pen avait su qu’il serait au second tour peut-être auraient-ils changé leur vote car tels sont les effets multiples des sondages pour les hésitants (je l'écris car au seond tour J-M Le Pen pris un baffe).

Aussi en 2017 quand il est apparu que pour la gauche Mélenchon pouvait gagner on a vu s’effondrer B. Hamon. Cette fois le PS ne peut pas s’effondrer, il est en bas. Il reste à Mélenchon à prendre les voix de Jadot car contrairement à 2017, avec la stratégie union de la gauche, il ne peut pas prendre des voix au RN. D’autant qu’il y a un match au sein de l’extrême-droite. Sauf exception Marine Le Pen est devant Zemmour mais Zemmour peut espérer prendre des voix aussi bien à la droite qu’au RN !

Tout observateur est conscient qu’objectivement, l’arrivée de Zemmour a fait le bonheur de Macron et peut-être le bonheur de Mélenchon. Hier Mitterrand avait regardé d’un bon œil la montée du FN qui divisait la droite jusqu’à ce que le FN élimine le PS du second tour ! Macron peut regarder d’un bon œil le duel Le Pen-Zemmour sauf que la prochaine fois, lui n’étant plus candidat, est-ce que LREM sera au second tour ? Rappel du principe mis en place par Sarkozy : « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique. »

Vu la jeunesse de Macron il devra laisser la place en 2027, date qui en fait déjà rêver plus d’un, mais d’ici là et Macronpourra penser 2032… J-P Damaggio