Des femmes à la tête de l’extrême-droite.

Avec l’arrivée au pouvoir à Rome de Giorgia Melloni apparaît une question étrange : les femmes en première ligne à l’extrême-droite !

Marie Le Pen en France, Frauke Petry en Allemagne, Beata Szydlo en Pologne, Siv Jensen en Norvège, Rocío Monasterio en Espagne.

Là aussi si on veut s’en tenir à une histoire linéaire l’extrême-droite s’est toujours distinguée par un machisme avoué, proclamé, célébré.

Non seulement les femmes sont en première ligne mais elles se font les promotrices d’un certain féminisme en dénonçant par exemple fortement le voile.

Aussitôt la gauche crie à l’embrouille car il ne s’agirait pas là d’une défense des droits femmes mais d’alimenter le racisme classique dans ce courant. D’ailleurs la défense du droit à l’avortement n’est pas la marque première de Giorgia Belloni par exemple.

Sauf qu’elle ne propose pas de revenir sur les lois acquises mais de promouvoir la maternité c qui en Italie n’est pas un luxe quand on prend la mesure de l’évolution du taux de natalité.

Nous sommes dans un pays où la tradition voulait que la famille soit au cœur de la prise en charge des enfants mais comme partout les familles explosent et par conséquent, comme en Allemagne, si la construction des crèches s’impose davantage pour aider les bébés, ça serait un bon point.

Non je ne vais pas faire passer pour plus féministes qu’ils ne sont de tels mouvements mais simplement profiter de la mutation qu’ils ont mis en œuvre pour que les mouvements d’émancipation cherchent eux aussi à se révolutionner car entre nous même la gauche n’a jamais été en pointe en matière de féminisme. Je ne vais pas rappeler comment le PCF a abordé la question du droit à l’avortement autour des années 1970/ JPD